Arwen Marine
 
Accueil Les Nouvelles Nos Bateaux L'Entreprise Le Glossaire
Plan du site Recherche sur le site Nous ecrire
Nouvelles précédentes Trouver une page par date Retour vers le futur
Images des activités en cours à l'atelier

4 octobre 2014

Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Seulement six jours depuis ma dernière mise à jour : je reprends une fréquence de publication plus normale, tout comme mon activité ces temps-ci. La semaine dernière, je vous quittais avec cette image : après avoir déposé la cloison centrale, je venais de faire tous les joints intérieurs et de boucher l'extrémité intérieure de tous les trous de sutures.

 

La suite est habituelle : je commence le 5e jour (car, oui, je me suis arrêté deux longs jours ce week-end, j'ai honte !) de construction de ce Skerry (N°51 dans la série en France) par le ponçage de la surface sur la zone des joints et des trous bouchés, qui apparaissent en blanc sur cette photo.

 

Après dépoussiérage à l'aspirateur et au chiffon humide, je drape les pièces de tissu de verre sur la surface intérieure. Dans les compartiments avant et arrère, la surface est couverte par deux pièces croisées, et une troisième viendra couvrir la ligne d'étrave ou d'étambot, selon le cas. J'ai utilisé de petits bouts de bande adhésive pour tenir les coins des pièces des compartiments avant et arrière, trop proches de la verticale.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Presque 4 heures séparent cette image de la précédente : tout le tissu de verre est saturé d'époxy, et j'ai coupé au cutter l'excédent de tissu au-delà du joint entre les bordés 1 et 2. J'ai ensuite passé une seconde couche "mouillé sur mouillé" sur la surface du compartiment central afin de "noyer la trame" du tissu de verre, là où il sera visible.

 

Le lendemain (6e jour), c'est ponçage ! Comme on le voit, je n'ai presque pas touché à la surface du tissu dans le compartiment avant (idem dans le compartiment arrière) car je ne mettrai plus rien sur ces surfaces, ni époxy ni vernis.

 

En parallèle, j'ai ouvert le passage du mât à travers le siège avant et préparé les deux couches de renfort d'étambrai, que je vais maintenant coller.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Puis je re-suture en place la cloison centrale et je monte le puits de dérive avec ses trois vis (deux à travers la sole et une à travers le haut de la cloison centrale). Je monte aussi le pied de mât avec ses 4 vis et les deux guirlandes, avec 4 vis chacune également. Ensuite je redémonte tout (sauf la cloison centrale), j'encolle toutes les surfaces de contact, et je remonte le tout, puis je fais des joints-congés dans tous les angles entre ces pièces.

 

Le lendemain matin (7e jour), comment l'avez-vous deviné, je ponce tous les nouveaux joints-congés ! Puis j'ajuste les sièges en vue de leur collage. J'utilise un miroir pour regarder comment le dessous des sièges repose sur le haut des cloisons.

 

Je prépare aussi le collage des 3 paires de cale-pieds. On voit ici que je les ai marqués après le premier montage "à sec" (sans époxy) : en principe, tous les cale-pieds sont interchangeables, mais il peut y avoir une petite déviation sur l'écartement des deux trous de vis, et il est donc plus facile de remonter définitivement chacun à l'emplacement où il a été monté une première fois. Pour ceux qui aiment la précision, ils sont marqués "T1" à "T3" sur tribord, et "B1" à "B3" sur bâbord.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

En vue du collage des sièges, je passe au rouleau une couche d'époxy sur toute la surface du compartiment central et sur la partie de celle des compartiments avant et arrière qui se trouve au-delà de la stratification. Je passe aussi une couche d'époxy sur la surface inférieure des trois sièges. Ceux parmi vous qui ont une (très) bonne vue ont remarqué que j'ai aussi tartiné d'époxy "crème de marrons" la partie rectiligne des cloisons, sur laquelle reposeront les sièges.

 

Une chose en entraînant une autre, je pose en une seule opération les deux plis des listons après avoir collé les sièges, et je finis vers 19h30 assez content de ma journée !

 

Le lendemain (8e jour), c'est encore ponçage pour les joints-congés du pourtour des sièges, puis j'arase les listons à la ponceuse à bande, je "finis" leurs extrémités en arc de cercle, je passe un coup de défonceuse avec la fraise en quart de rond sur leur arête supérieure extérieure, et je finis en ouvrant la fente du haut du puits de dérive à travers le siège central.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Je fais ensuite une pesée de contrôle qui me donne 44.5 kg en ajoutant les cale-pieds et l'aileron. Cela signifie qu'en théorie il ne me reste plus que 500 grammes pour la stratification extérieure et la seconde (ou par endroits 3 e ou 4e) couche d'époxy sur la surface intérieure et extérieure : un peu maigre...

 

Mais je ne suis pas très content de vous, car personne n'a relevé mon erreur quand j'écrivais la semaine dernière "J'ai ajouté les trois sièges, le pied de mât et le puits de dérive dans la coque afin d'obtenir le poids total du bateau hors époxy et tissu de verre : le voici, 34.5 kg. Ce qui signifie, considérant le poids final prévu de la coque (45 kg), que je vais en principe ajouter à partir de maintenant 10.5 kg d'époxy, charge et fibre de verre : à voir d'ici deux semaines."
J'avais tout simplement oublié les listons en sapelli (6 kg) et l'aileron (1.5 kg) et je vous fais grâce des cale-pieds... Les 34.5 kg de bois deviennent donc 42 kg, ne laissant plus que 3 kg pour toute l'époxy (sauf pour la première couche d'imprégnation, déjà faite), ce qui est intenable.

 

Bref, je tape dans ce qui reste de "réserve" pour passer une couche d'époxy sur les listons et faire quelques retouches là où le bois est à nu (ouh !), notamment sur l'ouverture du puits de dérive.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

J'ai aussi vissé-collé les cale-pieds et fait des joints-congés sur toute leur périphérie afin de les renforcer.

 

Le lendemain matin (9e jour), j'ai fait appel à mon assistante pour tourner la coque et j'ai "nettoyé" le premier collage et plus généralement poncé toute la surface extérieure. Cette photo est prise après dépoussiérage sec puis humide. Notez les traits sur la pointe arrière de la sole, au premier plan, qui me serviront prochainement à positionner l'aileron.

 

Par curiosité, je fais une nouvelle pesée et j'ai le plaisir de constater que je viens de pulvériser et transformer en aérosol 500 grammes de bois et d'époxy, car nous redescendons à 44 kg !

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

En ajoutant la dernière pièce manquante, l'aileron, j'arrive à 45.5 kg, alors que je pense encore ajouter 1 kg de fibre de verre et d'époxy, ce qui nous amènera à 46.5 kg, soit 1.5 kg au-dessus du poids théorique de 45 kg (et donc un total prévu de 4.5 kg dépoxy et de fibre de verre, ce qui me parait bien peu). Je suis un peu perplexe devant ces chiffres, car les Skerry N°49 et 50 étaient encore plus lourds, à 47.5 kg terminés, alors que le N°48 était pile-poil à 45 kg. Les variations de construction sont assez minimes, et ne jouent que sur l'arrangement des pièces de tissu de verre et le rayon des joints-congés, mais je commence à croire que ce dernier point a un impact important sur le volume d'époxy utilisée, et donc sur le poids final. Un autre facteur auquel je voulais croire est la variation de densité du contreplaqué, en fonction de celle de l'okoumé dont il est essentiellement constitué, mais on ne peut pas avoir une telle amplitude sur un matériau (CP qualité "marine") soumis à des contrôles très stricts.

 

Tout en ruminant ces considérations, je repasse une couche sur les joints extérieurs et je bouche tous les trous des sutures (encore 380 grammes d'époxy, dont une petite partie sera supprimée par ponçage subséquent)...

 

Et voici notre image quasi-hebdomadaire de la Yole de Chester "Jolanda" envoyée par Dominique...

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Pour les parisiens d'entre vous, voici l'affiche annonçant une conférence sur le canotage le samedi 8 novembre prochain qui m'est envoyée par Pierrick, qui nous écrit : "Cette conférence intéressera tous les amateurs de bateaux de plaisance et plus spécialement les canotiers, rameurs, avironneurs, etc...
C'est le samedi 8 novembre à Croissy,  dans le cadre de l'exposition temporaire du Musée de la Grenouillère: "Le canotage en Seine de Maupassant à Mistinguett"
Frédéric Delaive est l'historien du canotage en France.  Ses conférences sont toujours passionnantes et fourmillent d'illustrations originales.
A voir et entendre absolument.  L'auditorium du chateau de Croissy est à 10' à pied du RER A station Chatou Croissy (sortie rue Labelonye)...en suivant les bords de Seine!"

 

J'ajoute deux superbes photos de Silmaril envoyées par Pierre, qui font maintenant partie de la page "Le mardi c'est Skerry" : en fait le mardi c'est aussi Silmaril ! J'en profite pour vous rappeler que ce bateau est à vendre.

 

Pierre me dit qu'il en a d'autres, et même une vidéo...

         
Nouvelles précédentes Trouver une page par date Retour vers le futur

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

Haut de page   Retour   Glossaire
Copyright © Arwen Marine Emmanuel Conrath 2014 www.arwenmarine.com