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Images des activités en cours à l'atelier

11 octobre 2014

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La semaine dernière, je vous avais quitté après avoir repassé une couche d'époxy chargée sur les joints et bouché les trous des sutures du Skerry que je construis pour Guillaume.

 

Le lendemain, je ponce cette époxy en vue de la stratification, que je vais faire dans la foulée (après le dépoussiérage habituel à l'aspirateur et au chiffon humide).

 

Je prends cette photo alors que je me suis arrêté pour mixer un nouveau gobelet d'époxy : on voit que j'ai commencé de saturer le tissu de verre au mileu du panneau (zone transparente) et que je progresse vers l'extérieur. Je mixe toujours de petites quantités d'époxy afin de limiter la pression, car une fois mixée, l'époxy doit être utilisée dans un temps très court.

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Après avoir saturé toute la pièce de tissu de verre, qui couvre la sole et les bordés 1, j'ajoute une bande d'une douzaine de cm de large sur l'étrave.

 

Et je procède de même sur l'étambot. Je couperai ensuite à l'aide d'une paire de ciseaux l'excédent de tissu sur les bords de la bande (avant de le couper au cutter sur le joint entre les bordés 1 et 2, comme pour la stratification intérieure).

 

J'enchaîne ensuite avec une seconde couche "mouillé sur mouillé" sur la stratification, que j'étends à l'ensemble de la surface de la coque. Je prends cette photo le lendemain, juste avant de procéder au ponçage.

         
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Gros plan sur l'étrave : il faut maintenant "effacer" le relief que constitue la lisière de la bande de renfort.

 

Voilà qui est fait. Ce n'est pas encore impeccable, et je retoucherai cette zone après avoir repassé une troisième, puis une quatrième couche d'époxy, suivie chaque fois par un ponçage d'ensemble et de détail sur les zones des lisières. La difficulté est de ne pas "creuser" la surface du contreplaqué sur le coté de la fibre de verre.

 

Après un bon dépoussiérage à l'aspirateur puis au chiffon mouillé, j'attaque l'ouverture du puits de dérive, que je résume en 4 images. Je commence ici par deux trous de 8 mm sur une droite tracée entre les deux vis de fixation du puits de dérive à travers la sole qui vont me permettre d'introduire la lame de la scie sauteuse. Notez que j'ai aussi tracé deux droites à 7mm de part et d'autre de l'axe, le long desquelles je vais maintenant faire mes deux traits de scie sauteuse.

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La découpe à la scie sauteuse est facultative, on pourrait attaquer directement à la défonceuse après avoir fait un trou unique pour l'entrée de la fraise droite à copier. Le double trait de scie permet tout simplement de réduire la quantité de contreplaqué à pulvériser. Le roulement à billes que l'on aperçoit au bout de la fraise vient s'appuyer sur les faces intérieures du puits de dérive, et la fraise, dont les couteaux sont à l'aplomb du roulement, coupe tout ce qui dépasse sur son chemin.

 

Je vais ensuite utiliser ces limes et râpes pour "finir" l'ouverture. En effet, il peut y avoir des bavures d'époxy chargée provenant du collage du puits de dérive, et celles-ci "trompent" la fraise à copier en faisant dévier le roulement à billes.

 

J'utilise cette seconde défonceuse équipée d'une fraise en quart de rond, également munie d'un roulement à billes, afin d'arrondir l'arête sur toute la périphérie de l'ouverture. Plus qu'un coup de papier de verre et ce sera bon ! Je me rappelle (sans nostalgie) des premières fois que j'ai du faire cette opération qui me traumatisait et me prenait des heures de doutes et d'interrogations... Maintenant, je n'y passe plus qu'une dizaine de minutes et c'est (presque) la routine !

         
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Je rentre le Skerry pour coller l'aileron, puis, après avoir avoir laissé un peu durcir l'époxy de ses joints-congés, je m'apprête à poser dessus les bandes de renfort que l'on voit ici, en même temps que de petites bandes sur le pourtour de l'ouverture du puits de dérive, qui se trouve actuellement à nu (ouh !) Toutes ces bandes sont découpées dans des chutes du tissu de verre de la stratification faite la veille.

 

Voilà qui est fait pour l'aileron.

 

Et pour le puits de dérive.

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Je plonge ensuite sous la coque retournée pour faire les joints-congés entre le haut des cloisons et le dessous des sièges. Notez que je n'ai pas encore poncé la troisème couche d'époxy sur la stratification intérieure.

 

Ces joints-congés sont essentiels pour l'étanchéité des caissons avant et arrière, car on ne peut pas autrement être assuré que les panneaux soient parfaitement jointifs. De plus, ils renforcent considérablement la solidité des collages, comme on le voit sur le haut du puits de dérive, à droite de l'image.

 

Le plus complexe est le joint-congé de la cloison avant, qui doit suivre le contour du renfort d'étambrai. Notez de "retour" du joint-congé sur le coté pour "souder" le bord sur siège avant au bordé 2.

         
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Lorsque l'époxy de saturation des bandes de fibre de verre de l'ouverture du puits de dérive (visible ici)
et des joints-congés de l'aileron a durci, je fais un ponçage pour "effacer" les lisières.

 

Puis je passe une nouvelle couche d'époxy avant de faire un nouveau ponçage, etc. Je m'arrête à quatre couches.

 

Et je commence enfin à peindre le Skerry en vert "Brume de jade" (les fabricants de peinture sont des poètes méconnus...)

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