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Construction d'un Skerry à Carantec, par Ronan

Les images ci-dessous sont extraites des "Nouvelles de l'Atelier", où elles furent publiées au fil du temps, ce qui explique les commentaires parfois un peu hors de contexte.
       
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Et je passe l'appareil photo à Ronan, qui construit un Skerry à Carantec et vient de m'envoyer un gros paquet d'images. Je suis très ému car Ronan s'est installé comme moi dans une tente de jardin, à l'intérieur de son garage ! Ici Ronan vient de recevoir les deux cartons des kits : au sol le kit "coque", et sur sa table de travail le kit "voile".

  Ronan a sorti la sole, dont il se prépare à coller le scarf. L'intérêt de s'installer dans une tente n'est pas lié à un infantilisme persistant chez les constructeurs de bateaux, mais plutôt à la nécessité de chauffer ponctuellement les collages et autres opérations impliquant l'époxy, qui requiert un minimum de 15°C pour polymériser correctement.  

Ici Ronan a "cousu" les quatre bordés bas à la sole : il ne manque plus que les carreaux et sa coque sera complète.

         
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Après avoir cousu, ou plutôt suturé ensemble tous les panneaux composant la coque, Ronan vient de faire un premier collage à l'époxy "chargée". Dans la prochaine étape, il va couper et extraire les sutures en fil de cuivre.   Cadrage audacieux pour cette vue de la guirlande arrière ! Ronan a posé son appareil sur l'extrémité arrière de la sole, en bas du joint de l'étambot. Techniquement on doit appeler cela une contre-plongée... On voit très bien la bande de tissu de verre qui "arme" le joint-congé de l'étambot.   Voilà la coque collée et les trous des sutures bouchés. Ronan s'est confectionné une planche à poncer pour la phase suivante... le ponçage, vous aviez deviné !
         
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Il est maintenant temps de stratifier le fond de la coque : le tissu de verre est coupé et drapé sur le bateau.   Le tissu de verre est saturé de résine époxy, et devient transparent : il ne reste plus qu'à couper l'excédent de tissu, non saturé et donc resté blanc, dans le joint entre le bordé 1 et le 2.   Une bande de tissu de verre est ajoutée en renfort sur toute la ligne d'étrave et sera également saturée.
         
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Puis une couche d'époxy est passée sur l'ensemble de la coque. Encore un bon ponçage, et il ne restera plus guère que les listons à poser pour finir la construction de la coque de ce Skerry. Ronan, merci de toutes ces images et félicitations pour un travail impeccable.   Et nous passons à un autre Skerry : celui que construit Ronan à Carantec. Voici une vue du profilage de l'extrémité arrière des listons qui se finissent en "sifflet" autour de la guirlande.   Ronan a disposé les pièces de tissu de verre en vue de la stratification de l'intérieur.
         
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Et voilà le tissu saturé de résine époxy, il n'y a plus qu'à couper l'excédent de tissu dans le joint entre les bordés 1 et 2.

  Ronan a marqué, percé et posé les deux vis qui tiennent le puits de dérive dans la membrure centrale. Deux autres vis dans le bout des "jambes" du puits à travers la sole complètent la fixation "mécanique" du puits.  

Mais la vraie fixation est faite à l'époxy : après un premier montage "à sec" (sans époxy), tout est démonté, tartiné d'époxy chargée et remonté, puis des joints-congés sont faits dans tous les angles, comme on le voit sur cette image, et le joint avec la sole est "armé" de bande de fibre de verre.

         
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Ronan a décidé de "mousser" les compartiments étanches de son Skerry : on voit ici le soin qu'il a mis à tailler les plaques de mousse afin de remplir au mieux les compartiments. Les vides restants peuvent être colmatés à la mousse polyuréthane en bombe.

  Ronan a suspendu la coque aux solives de son garage afin de travailler sur les joints du dessous des sièges : on fait un bien meilleur travail ainsi qu'en étant plié en quatre et en travaillant contre la force de gravité.  

On en arrive à la finition : dernier ponçage de l'ultime couche d'époxy...

         
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...puis ponçage de la couche de primer...

  ...et enfin : peinture de finition !  

Il ne reste plus guère qu'à poser l'accastillage et on va bientôt pouvoir baptiser ce joli Skerry tout neuf !

         
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Les trois photos suivantes nous viennent de Carantec, dans le Finistère. Ronan baptise son Skerry "Coriolis".

 

Sympathique assemblée familiale et amicale sur la plage autour du tout nouveau Coriolis. Notez au passage le soin apporté par Ronan à profiler son safran : on s'approche réellement d'un profil NACA (détail visible sur la grande version de la photo).

 

Et ça y est, voilà Coriolis dans son élément. Ronan nous écrit : « J'ai déjà fait trois sorties dans la baie avec et j'en suis très satisfait. Le gréement à livarde est beau et très efficace mais je pense que j'essaierai un jour d'adapter une voile au tiers qui présenterait l'avantage de pouvoir s'affaler très facilement en laissant le mât en place ce qui est appréciable quand on pêche et que l'on souhaite s'arrêter puis repartir souvent ou passer de la voile à l'aviron et inversement.»

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