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Construction de deux Skerry pendant la "Semaine du Golfe" 2013

Jour 3 : Mercredi 8 mai 2013

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En me rendant sur le port de Vannes ce matin, je tombe sur la flottille n°2 (Voile-aviron) en train de sortir du canal d'accès du port de Vannes pour le début de la première journée de navigation. Le pont que l'on aperçoit à l'arrière-plan (et qui peut s'ouvrir en pivotant une partie du tablier) est juste un peu bas pour le mât de "Piff", le Skerry de Jean-David.

 

Jean-David, qui a l'esprit curieux, a voulu s'en assurer, et son mât a objecté en cassant juste au-dessus de l'étambrai. Suite à cette expérience, Jean-David m'a demandé de lui apporter une scie sur la plage sud de l'ile Conleau afin de suprimer la pointe de la partie cassée et remâter. "Piff" a donc effectué toutes les navigations de la Semaine du Golfe 2013 avec une voilure réduite à 1 ou 2 ris, mais il n'a finalement pas été trop pénalisé du fait des conditions musclées de cette année...

 

Mes stagiaires avaient commencé sans moi, en remontant la membrure centrale. Nous avons ensuite percé pour les vis du puits de dérive et du pied de mât, et Caroline est ici en train de tenir le puits de dérive tandis que Robert visse par en-dessous.

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Après un premier montage à blanc (vissé sans époxy) du puits de dérive et du pied de mât, nous avons tout démonté, encollé les chants, et remonté. Chrsitian est ici occupé à déposer un gros filet d'époxy "crème de marrons" dans l'angle du pied du puits de dérive, afin d'y faire un gros joint-congé.

 

Christian forme ensuite le joint-congé à l'aide du bout de tuyau de PVC de 40 mm de diamètre.

 

On voit ici en haut de l'image le fameux tuyau PVC. Le marteau à gauche nous a servi à tapoter le puits de dérive pour ajuster sa position latérale lors de son positionnement pour le perçage.

         
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Voici le joint-congé après son lissage au tuyau PVC. Le trou à travers le pied du puits de dérive servira au passage de l'estrope qui reprend les efforts de l'écoute. Cette estrope qui tient la poulie basse d'écoute passe aussi à travers deux trous dans le bord arrière du siège central.

 

Nettoyage des excédents d'époxy chargée sur les bords du petit joint-congé autour du pied de mât.

 

Le travail au fond de la coque impose des positions qui deviennent inconfortables à la longue...

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D'autant plus que mes constructeurs sont sans cesse interrogés par les visiteurs, fort curieux de cette technique de construction.

 

On positionne ensuite les sièges afin de les ajuster préalablement à leur collage.

 

Cette image du côté bâbord du dessus du caisson avant montre que la "corne" qui dépasse sur l'extérieur est un peu trop large à la pointe et bloque sur le bordé. Du coup elle empêche la pièce de descendre encore les derniers 5 mm qui lui permettront de reposer sur la partie horizontale de la cloison avant. Nous allons lui donner un petit coup de scie pour qu'elle se mette en place.

         
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Robert présente le dessus du caisson arrière. Le siège central repose sur la partie horizontale de la membrure et sur le haut du puits de dérive.

 

Une fois que tout est bon, Robert passe une couche d'époxy claire (sans charge) sur toute la surface intérieure des caissons et sur toutes les parois verticales extérieures. Il a déja fait de même sur la paroi inférieure des sièges.

 

Robert est interviewé par une chaine de télévision locale ou régionale. Voir notamment la vidéo Ouest-France.

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Robert se prête à l'exercice avec un grand professionnalisme !

 

Le triste temps de ce mercredi renforce l'intérêt de visiter ce beau chapiteau bien sec, et il nous est assez difficile de circuler autour des bateaux. Un bon pourcentage des visiteur tient à laisser un témoignage de sa visite sous la forme de ses empreintes digitales dans l'époxy fraîche...

 

Christian passe aussi une couche d'époxy claire et répond aussi de bonne grâce à une multitude de questions, très répétitives à la longue.

         
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Caroline enduit les chants d'époxy "crème de marrons" avant de poser tous les sièges en place pour collage et jointoyage (si si, c'est dans le dictionnaire).

 

Puis nous terminons cette troisième journée en collant le premier pli des listons, qui sont constitués de deux lattes afin de faciliter leur cintrage sur le haut du carreau.

 

Il faudra que je rachète des presses, car nous avons été obligés de nous rationner afin de tenir les quatre listons.

         
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