Arwen Marine
 
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Arwen Marine était aux Rendez-vous de l'Erdre 2014
 
L'Erdre est une rivière qui se jette dans la Loire sur le coté nord de Nantes, et c'était l'endroit où les (riches) Nantais prenaient leurs quartiers d'été, et ceux qui avaient de gros moyens se sont fait construire de (très) belles demeures qui jalonnent les rives de l'Erdre. La rivière s'élargit considérablement par endroits, constituant une suite de plans d'eau variés entre des rives préservées et aménagées pour la promenade ou la randonnée pédestre et cycliste.
Les Rendez-Vous de l'Erdre sont un festival gratuit mélant musique (théoriquement du Jazz, mais en pratique je n'ai entendu presque que du Blues) et "Belle Plaisance", c'est à dire que les bateaux (tous beaux, évidemment) sont groupés en quatre flottilles : voile-avirons, dériveurs, quillards et plaisance mécanique.
Je m'étais inscrit avec Silmaril en flottille voile-aviron en compagnie de la Yole de Chester modifiée Atipik, des Skerry La Marie Pupuce et de Piff. Le temps a été très correct, malgré de fréquents passages de nuages préjudiciables aux photographes. L'organisation s'est montrée très bien rodée et sympathique, et les 200 bateaux ont navigué avec grand plaisir et force beauté.
Voici les 39 meilleures des 252 photos que j'ai prises.
 
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L'Arwen Mobile est en route vers Nort-sur-Erdre avec Silmaril en remorque.

 

Nous retrouvons sur place Gérard et La Marie Pupuce. Gérard a un gros souci car il a oublié sa vergue à la maison. Heureusement, le responsable du club de voile de Nort-sur-Erdre lui donne un vieux mât de planche à voile, et nous voyons ici Gérard occupé à transformer ce mât en vergue (car bien sur, Gérard McGyver a toujours une scie et une perceuse dans son paquetage...)

 

Nous avons aussi retrouvé Jean-David, Françoise et Piff, et un peu plus tard Pierre, Katia et Atipik. Le vendredi matin, je fais une photo de Silmaril et La Marie Pupuce amarrés bord à bord.

   

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Pierre et Katia s'entraînent à nager en double sur Atipik dans la brume matinale.

 

Le soleil revient laborieusement peu avant le coup d'envoi de la journée et fait chanter les couleurs des (beaux) bateaux qui remplissent complètement le petit port de Nort-sur-Erdre.

 

Peu avant le départ, on largue les amarres et on se met en position.

   

 

   
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Et c'est parti, on profite du mieux possible de la toute petite brise que l'on complète avec une godille (éventuellement mécanique), une pagaie ou une paire d'avirons...

 

La flottille est accompagnée par le Beaulieu, qui transporte sur son pont supérieur un orchestre au complet et sa sono (et malheureusement aussi ses bruyants groupes électrogènes). Surprenant et bruyant, mais finalement fort sympathique !

 

L'Erdre nous fait longer quelques jolies propiétés...

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On aperçoit la petite voile à livarde blanche de Piff sur la droite de l'image.

 

J'ai embarqué sur Silmaril en plus de mes avirons le bout-dehors, le mât de tapecul et la queue de malet, mais je ne les utiliserai finalement pas car nous avons rarement eu suffisamment de vent pour que cela en vaille la peine, et quand il y avait du vent, je préférais disposer de la maniabilité du misainier, qui vire dans sa longueur, car nous étions nombreux sur le plan d'eau et je ne voulais pas risquer de collision.

 

Gérard, lui, n'a pas hésité à utiliser son foc sur La Marie Pupuce.

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Petit message de publicité de la société Arwen Marine...

 

Nous tirons les bateaux sur la plage l'herbe pour la pause de midi.

 

Silmaril se retrouve entre un Caneton hors d'age et un Seil. On aperçoit à gauche La Marie Pupuce et à droite la proue de Piff. Atipik est plus loin sur l'herbe devant Silmaril.

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Autre vue de la flottille des pique-niqueurs.

 

Les équipages de 200 bateaux, ça fait du monde !

 

Atipik teste sa voile houari sur mesure, qui demande encore un peu de mise au point.

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Vue de la flottille.

 

Françoise et Jean-David sur Piff, avec un joli arrière-plan.

 

Vue de la flottille.

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La Marie Pupuce, malheureusement sans lumière au premier-plan.

 

Le soir, la flottille investit les quais de Sucé-sur-Erdre. Ce nom, qui en laisse rêveur plus d'un, viendrait du latin Sulcus, qui signifie « Sillon ». Les habitantes sont appelées sucéennes. Comme dit Forrest Gump, c'est tout ce que j'ai à dire là-dessus.

 

Le départ sera donné dans quelques instants, flotille par flottille, et chacun s'affaire pour rejoindre son bord et appareiller.

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Tout petit temps, et Gérard fait gîter La Marie Pupuce afin de réduire sa surface mouillée, et donc la résistance causée par la friction de l'eau sur la carène.

 

Les régatiers affûtés guettent la moindre risée.

 

Nous sommes accompagnés par de jolis kayaks en bois, dont cette fort aimable pagayeuse qui vient échanger quelques plaisanteries avec nous.

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Belle Plaisance ? Belle Plaisance !!!

 

La navigation par tout petit temps est intéressante car très technique mais s'apparente un peu aux jeux de hasard, sauf si on connait parfaitement le plan d'eau afin de se placer sur la trajectoire des thermiques (ah, la convection...) et d'hypothétiques risées...

 

C'est sûr que nous irions plus vite à l'aviron, mais où serait le plaisir ?

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J'ai navigué la plupart du temps avec mes ballasts vides afin de réduire la surface mouillée, mais cela rendait Silmaril assez gîtard.

 

Les riverains profitent du spectacle que constituent les évolutions de la flottille. Je me suis approché autant que j'ai osé pour prendre cette photo, et je n'ai pas demandé mon reste quand ces dames ont commencé à souffler !

 

Atipik devant le château de La Gascherie, photo obligatoire...

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Nous avons renoncé à suivre la flottille jusqu'à Nantes samedi soir et navigons encore un peu à hauteur de La Chapelle-sur-Erdre ce dimanche matin, avant de ranger les bateaux et reprendre la route.

 

La Marie Pupuce devant le château de La Gascherie en compagnie d'un joli Belouga.

 

Atipik devant un autre château que je n'arrive pas à identifier. Pierre est à donf.

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J'adore le reflet de La Marie Pupuce sur cette image.

 

Cette photo illustre la réduction de la surface mouillée sur La Marie Pupuce : on voit que le brion est nettement hors de l'eau, de même que l'intégralité du bordé 1 tribord.

 

Même recherche sur Atipik : Pierre s'est réveillé et charge l'avant pour dégager la poupe de l'eau.

         

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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