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Construction du PassageMaker Dinghy de Gilles

Voici les images de la "construction accompagnée" du PassageMaker Dinghy de Gilles. Les images ci-dessous sont extraites des "Nouvelles de l'atelier", ce qui explique le caractère à la fois décousu et répétitif des commentaires. La navigation (précédente-suivante) est relative à l'emplacement de ces pages dans les "Nouvelles" et vous fera donc souvent sortir de la séquence ci-dessous.

         
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Aussitôt dit, aussi tôt fait. Nous commençons avec Gilles les opérations préalables à la construction du PassageMaker. C'est mon Youyou "de chantier" que l'on aperçoit derrière Gilles.

 

Collage du scarf de la sole du PassageMaker. Les trois vis qui tiennent le tasseau sur le joint traversent la sole pour "mordre" dans la table, car c'est le meilleur moyen de s'assurer que le joint soit correct sur toute sa longueur. Leurs trous seront bouchés ultérieurement.

 

Gilles passe un coup de ponceuse à bande sur le haut du tableau arrière, dont nous avons collé le doubleur-raidisseur sur la face intérieure.

         
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Gilles passe au rouleau une couche d'imprégnation à l'époxy "claire" sur toutes les pièces de structure. Cette couche durcit et protège la surface des pièces, et sera plus facile à égrener et poncer qu'après que ces pièces soient intégrées au bateau.

 

Aussitôt de retour à l'atelier, je reprends avec Gilles la construction accompagnée de son PassageMaker (numéro 34), déjà préparée sur deux matinées avec lui. Gilles a cousu le bordé 1 bâbord sur la sole et il trace ici l'écartement pour les futurs trous des sutures qui vont relier le bordé 1 tribord à la sole.

 

Gilles noue l'une des dernières sutures reliant le bordé 1 tribord à la sole.

         
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Gilles enchaîne avec le bordé 2 tribord. Nous avons préalablement percé les trous le long du bord haut du bordé 1, il s'agit de percer le bordé 2 en regard de chaque trou de suture dans le bordé 1, puis de passer une suture en fil de cuivre dans chaque trou, afin de lier les bordés entre eux, puis de les coller.

 

Bordé 3 tribord : nous venons d'insérer la marotte et le tableau entre les extrémités de la sole et des bordés 1 et 2. Pour chaque nouveau bordé, nous commençons par percer et nouer trois sutures pour le tenir en place : une à l'avant, près de la marotte, une au milieu et une à l'arrière près du tableau.

  Gilles perce le bordé 3 tribord en regard d'un trou sur le bord haut du bordé 2.
         
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Nous avons fini de suturer tous les bordés ainsi que la structure transversale (une membrure centrale et deux cloisons pour les compartiments étanches avant et arrière), puis nous avons retourné la coque et Gilles est maintenant occupé à resserrer toutes les sutures. En effet, les "jours" entre les bordés sont maintenant fermés du fait que la coque à l'envers pousse les bordés en compression les uns contre les autres.

 

Premier collage : Gilles est ici occupé à racler l'excédent d'époxy chargée que nous avons déposée dans tous les joints à la seringue, puis lissée à la cuiller, selon une technique ancestrale que j'ai découverte en 2008.

 

Et voilà : au terme de notre première journée de travail (si l'on ignore les deux demi-journées de préparation des pièces), le bateau est cousu et collé. C'est presque fini, quoi !

         
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Le lendemain, Gilles passe au rouleau une couche d'imprégnation à l'époxy "claire" sur toute la surface intérieure, après avoir coupé puis extrait toutes les sutures en fil de cuivre.

 

Dans la foulée de la couche d'imprégnation, nous déposons un filet d'époxy chargée dans tous les joints intérieurs. Tous ces joints sont lissés à la cuiller, puis nous nettoyons l'excédent d'époxy chargée chassée hors des joints lors du lissage, c'est ce que Gilles fait sur cette image.

 

Pendant que l'époxy durcit, nous commençons le travail sur les espars. Sur cette image, Gilles utilise la scie de table pour faire une coupe sur une face du mât afin d'affiner sa partie haute.

         
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Après 24 heures, il est temps de poncer la couche d'imprégnation sur l'intérieur de la coque. Gilles est d'accord avec moi que ce n'est pas la partie la plus intéressante de la construction navale... Malheureusement, c'en est phase importante et récurrente... Il a utilisé successivement la ponceuse orbitale (ou excentrique), la ponceuse vibrante, puis la ponceuse delta, visible sur cette image, et enfin la cale à poncer à l'huile de coude.

 

Après le ponçage, nous passons à la stratification du fond de la coque, sur l'intérieur. Voici la photo que j'aime bien vous montrer, avec le tissu de verre partiellement saturé d'époxy. Je ne me lasse pas de m'émerveiller de la façon dont le tissu disparait quand il est mouillé d'époxy...

 

A défaut de bois d'épaisseur suffisante "propre" (sans trop de noeuds), nous collons deux plis de 23 mm d'épaisseur pour faire la bôme et la vergue de la voile au tiers prévue pour le PassageMaker de Gilles.

         
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Jour 5 : nous avons re-suturé les cloisons et la membrure centrale en place, et ajouté l'épontille de mât, qui n'aura pas ce rôle car nous n'installons pas le gréement standard de sloup houari : le mât non haubanné sera emplanté juste en arrière de la cloison avant. On voit d'ailleurs que l'épontille et la cloison sont entaillées pour laisser place au renfort d'étambrai, qui sera collé sous le pontage avant.

 

Cette image au cadrage audacieux (et hautement artistique) prise par la découpe de la trappe tribord du compartiment arrière montre le pied de mât au pied de la cloison avant, visible à travers l'allègement de la membrure centrale. Il est juste monté "à sec", sans époxy, de même que l'ensemble de la structure interne et le puits de dérive. On voit d'ailleurs un peu de jour autour de la membrure centrale. Nous allons maintenant démonter le pied de mât et le puits de dérive, les encoller et les remonter, puis nous ferons tous les joints-congés qui tiendront la structure.

 

Gilles passe une couche d'époxy claire sur l'ensemble de la surface intérieure du caisson avant, dont nous allons maintenant coller le pontage, également fraîchement revêtu d'une nouvelle couche d'époxy.

         
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L'aspect "stéréo" de ces trappes jumelles ne nous a pas arrêtés. Il est en effet impossible de n'installer qu'une trappe centrale sur ce PassageMaker, du fait de la présence du mât lorsque le bateau est gréé. De plus, la largeur importante de ce caisson rend les deux trappes bien pratiques pour en extraire les objets qui y seront abrités.

 

Trappes stéréo également à l'arrière, du fait de la présence future d'une batterie de moteur électrique au centre du caisson, juste contre la cloison : les deux trappes sont une obligation afin de pouvoir utiliser indépendamment les deux parties latérales de l'hénaurme caisson arrière.

 

Nous avons décidé d'utiliser la technique du cousu-collé pour construire le "bac à batterie" que nous allons installer dans le coqueron arrière.

         
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Voici le bac à baterie cousu : plus qu'à le coller !

 

Le bac collé et installé dans le compartiment arrière, vu à travers la découpe de la future trappe qui permettra d'y déposer la baterie, ce qui fait trois trappes pour le compartiment arrière.

 

Collage des dessus de caissons et du banc central, ainsi que du premier pli des listons.

         
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Nous avons retourné la coque afin de faire une seconde couche sur les joints, intouchés depuis le premier collage, et nous faisons ensuite la stratification sur l'extérieur de la coque. Comme sur l'intérieur, la stratification est limitée à la sole et à la première paire de bordés.

 

Après durcissement partiel de l'époxy sur la stratification, Gilles passe une seconde couche d'époxy pour rempir la trame du tissu de verre, et pour constituer la première couche d'imprégnation sur le reste de l'extérieur de la coque.

 

Gilles ouvre le haut du puits de dérive à la défonceuse, devenue son outil favori, avec une fraise droite à guide : nous avions préalablement scié une pré-découpe plus étroite que l'ouverture à pratiquer.

         
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Et collage du second pli des listons, samedi soir, au terme de nos six jours de construction (plus deux demi-journées de préparation). Il reste à finaliser les listons, faire les joints sous les sièges et faire une dernière couche d'époxy sur l'ensemble de la surface intérieure et extérieure.

 

La semaine dernière, nous avions terminé le collage des listons du PassageMaker que Gilles construit avec moi en "construction accompagnée". A l'issue de nos six jours ensemble, il reste encore un peu de travail avant que le bateau soit prêt à naviguer. J'avance un peu tout seul avant que Gilles revienne travailler ce week-end. J'ai arasé les listons à la ponceuse à bande et passé un coup de défonceuse avec la fraise en quart de rond sur leur angle extérieur.

 

J'ai sorti la chèvre pour retourner le PassageMaker : le voilà en plein vol !

         
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Je l'ai donc retourné, puis juché sur des tréteaux posés sur des établis. L'équilibre de l'ensemble est assez précaire, et je laisse la sangle accrochée sous la chèvre en sécurité.

 

Ce n'est pas seulement par pure perversité que juche ainsi le PassageMaker en hauteur : il se trouve ainsi juste à bonne hauteur de travail pour que je fasse les joints-congés dans l'angle entre le haut des cloisons et membrures et le dessous des sièges.

 

On redescend à une altitude un peu plus ordinaire pour ouvrir le passage de la dérive à travers la sole : deux trous de 14 mm, deux traits à la scie sauteuse, puis mes deux défonceuses préférées : celle à fraise droite d'abord, puis celle en quart de rond.

         
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Collage de l'aileron : les joints-congés sont faits sommairement, car je repasserai plus tard une seconde couche pour leur donner un plus grand rayon et donc une meilleure résistance au cisaillement.

 

J'ai profilé la dérive et le safran, et fini la tête de gouvernail du PassageMaker.

  J'ai stratifié des renforts de tissu de verre sur le bord inférieur du puits de dérive, car je trouve que la tranche du contreplaqué de la sole est très exposée et requiert une protection.
         
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Comme annoncé précédemment, j'ai fait une seconde couche sur les joints-congés de part et d'autre de l'aileron et je les ai armés d'une bande de tissu de verre.

 

Retour sur le PassageMaker : Gilles est revenu avancer le travail ce samedi et vient de passer 4 heures à poncer l'ensemble de la surface intérieure et extérieure. Après dépoussièrage, nous avons masqué pour faire l'antidérapant.

  Gilles a passé une couche d'époxy fraîche et saupoudre les microbilles de verre à l'aide d'une simple salière de table. La difficulté est de répartir les billes régulièrement, sans manques ni patés.

 

         
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Gilles ponce la dernière couche d'époxy sur son PassageMaker, intérieur-extérieur, tandis que je fais de même sur l'Oxford Shell.

 

Gilles s'installe sous la coque de son PassageMaker pour visser les quatre vis qui tiendront (avec l'époxy chargée) les deux patins qui protègeront le dessous de la coque,

 

Gilles a monté le chariot de mise à l'eau en aluminium et nous vérifions qu'il convient parfaitmeent au PassageMaker.

         
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Nous avons découpé et vissé les "martyrs" qui protègeront le vernis du tableau arrière de la pince du moteur électrique.

  Dimanche matin, activité bouillonnante chez Arwen Marine ! Gilles est revenu pour la première couche de peinture sur son PassageMaker (le vernis est fait), Benoît finalise le ponçage sur l'intérieur de son Skerry, et je ponce aussi l'Oxford Shell, à l'arrière-plan.  

On ne risque pas de confondre les trois bateaux...

         
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Nous avons masqué pour protéger le carreau, la marotte, le tableau et les listons, et Gilles a commencé à appliquer la première couche de "Royal Blue" (rien de moins pour un tel bateau !) directement sur l'époxy finement poncée.

  La première couche est presque finie...  

La marotte du PassageMaker de Gilles est masquée en vue de la peinture. Il reste encore à coller une "bavette" qui évitera les goutelettes sur la marotte.

         
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J'aide Gilles à passer l'ultime coup de chiffon imbibé de diluant sur la surface à peindre.

  Le carreau est masqué car il va rester "dans son bois", et il est déjà verni.  

Pendant ce temps (à Veracruz), je fais le vernis de la face supérieure de l'Oxford Shell, pont et cockpit, et je finis la peinture du PassageMaker de Gilles, qu'il a commencée mais n'a pas le temps de finir.

         
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Les 6.25 m de longueur de l'Oxford Shell sont assez encombrants, et je m'aperçois qu'il y a autant de surface à vernir et peindre que sur le PassageMaker, qui me paraissait pourtant bien plus gros.

 

Gilles photographie notre travail de la matinée de ce samedi : nous avons coupé, formé, percé et fraisé les trois bandes-molles en demi-ovale de laiton, que nous venons de visser en place. L'effet est spectaculaire sur la toute nouvelle peinture bleue ("Royal Blue", s'il vous plait) de la coque de son PassageMaker.

 

L'après-midi, Gilles fignole le ponçage de ses espars tandis que j'ai sorti l'Oxford Shell pour que son futur propriétaire, de passage en France, puisse le voir à la lumière du jour (j'adore le jeu d'ombres sur cette image).

         
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Ce dimanche matin, nous procédons enfin à l'essayage du gréement de misainier au tiers du PassageMaker.

 

Gilles et moi posons devant son bateau pour une photo d'adieu car il va quitter l'atelier pour aller rejoindre son port d'attache chez Gilles.

  Gilles s'apprête à soulever son PassageMaker pour le lancer à l'aide de sa chêvre pivotante. Hélas, celle-ci est un peu trop agée, et le métal trop corrodé a pris trop de flexibilité pour soulever le bateau, et nous allons très prosaiquement le mettre à l'eau à la main...
         
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"Et je te baptise...", oups, nous n'en avons même pas parlé ! Gilles pose enfin le pied à bord de son PassageMaker, après toutes ces heures de ponçage (plus quelques autres opérations secondaires).

 

Le gréement n'étant pas encore tout à fait prêt, Gilles fait ses premiers essais à l'aviron, et son expression semble assez satisfaite...

 

Je trouve cette image et la suivante intéressantes pour illustrer la déformation de la carène et de la ligne de flottaison entre la position statique (sur cette image) et la posiiton dynamique (image suivante).

         
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Cette seconde image montre bien comme le système de vagues créé par le déplacement de la carène allonge la flottaison : Gilles vient de donner quelques bons coups d'aviron et le sillage vient supporter le bas du tableau, qui était nettement émergé sur l'image précédente.

 

 

         
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