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Fête des Canots 2017
La 29e édition de la Fête des Canots s'est tenue le samedi 19 et le dimanche 20 août 2017 à Rolle sur la côte nord (suisse) du Léman. Beaucoup d'humour et de convivialité, un cadre magnifique, des jolis canots, que souhaiter de plus ? Une bonne météo avec du soleil et du vent : on l'a eue aussi !

 

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Je suis arrivé à Rolle vendredi soir par le poste frontière de Cure, en passant par Les Rousses. Cette route est la plus directe et elle évite de prendre quelques km d'autoroute qui nécessiteraient d'acheter une vignette pour la voiture et une autre pour la remorque (40.00CHF par vignette). Claude m'a gentiment piloté sur les derniers km depuis Les Rousses et nous avons retrouvé au camping Marco, venu avec "Eolo", Hervé venu avec "Enfin!" et Martial avec "Aldies II". Samedi matin, nous avons mis les bateaux à l'eau sur la rampe du tout petit port voisin du camping en amenant les remorques à la main par le sentier du bord de lac. J'ai attaché celle de "Gandalf" à un arbre afin de l'immobiliser tandis que je poussais "Gandalf" à l'eau.

 

Après avoir mis tous nos bateaux à l'eau, nous prenons la mer (si j'ose ainsi dire) pour rallier le port principal de Rolle, où nous attendait le reste des canots, devant le club house de la Société Nautique Rolloise. Comme on le voit, des bateaux méditerranéens, une bette et une barquette, se sont glissés parmi les canots.

 

Je profite de la fin de matinée pour faire ces photos du système d'outriggers sur charnières d'un joli canot.

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Gros plan sur l'outrigger tribord avant, en position repliée. Lorsqu'il est déplié, le morceau de feutre vert vient reposer sur l'extérieur du carreau.

 

Après le déjeuner, on se lance sur le parcours dont l'Ile de La Harpe est la marque Est et dont une bouée devant l'entrée du port est la marque Ouest.

 

Le vent est du côté un peu léger d'idéal : suffisant pour faire bouger les bateaux à vitesse raisonnable, sans plus.

         
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Mais la lumière est bonne et je profite de la présence de mon frère Benoit à la barre de "Gandalf" pour faire tout plein d'images.

 

"Eolo" sous l'Ile de la Harpe

 

On distingue les voiles rouges d'Hervé au milieu de ces bateaux suisses.

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Un des deux Dinghy 12 présents pendant la Fête des Canots.

 

La bette venue de Marseille a de jolies voiles très creuses.

 

"Gandalf" rattrappe "La Vaudoise", embarcation de transport traditionnelle du Léman restaurée, motorisée et affectée au transport de passagers.

         
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Très joli sourire pour une charmante barreuse sur cette élégante Yole de Ness !

 

"Enfin!" tente de se dissimuler parmi les canots.

 

Certains canots n'ont pas de voile (et ne sont pas des canots d'ailleurs).

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Montagnes et cumulus en arrière-plan.

 

Hervé poursuit ses efforts pour se fondre parmi les canots en adoptant leurs attitudes.

 

Il a fallu que j'aille rechercher dans Flag Identifier pour trouver qu'il s'agit du pavillon de la Savoie sur ce pimpant canot.

         
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"Perchette" fut le bateau le plus rapide lors de la régate à l'aviron du dimanche matin, en double barré.

 

Encore "Perchette", pas encore en course (enfin, pas le barreur, en tout cas).

 

Devant l'Ile de La Harpe.

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Encore "Enfin!"

 

Et encore "Perchette".

 

Le gréement standard des canots est le sloup associant une voile au tiers non bômée et un foc sur bout-dehors.

         
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La coque fait 5 à 6 m de long avec un bau modéré.

 

Les deux Dinghy 12, que je n'ai pas eu l'occasion de regarder de près afin d'évaluer la façon dont leur voile au tiers est accastillée.

 

L'Ile de La Harpe.

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Une jolie yole sans gréement.

 

Le bateau de tête sur cette image est gréé en ketch à livarde, mais il ne portera que très peu de temps son artimon car le vent était un peu fort.

 

Le haut du mât de "Gandalf" cintre de façon assez importante, comme le montre cette image.

         
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On voit très bien le mât d'artimon dénudé sur cette image. Aucune bande de ris n'étant prévue dans les voiles, c'est du tout ou rien.

 

Rencontre surprenante avec une barquette marseillaise immatriculée localement.

 

On ajuste la tension sur la livarde.

         
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Joli ciel à contrejour.

 

Tout dans la proue de ce canot est délicat...

 

Impressionnante surface pour cette voile à livarde.

         
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Leçon de choses sur le réglage des voiles au tiers : la tension sur la drisse et/ou l'amure est insuffisante, et la tension de l'écoute se combine avec la torsion impartie par la vergue pour créer ce gros pli en diagonale entre le point d'écoute et le haut du guindant..

 

Un intrus "moderne" traverse la flottille des canots.

 

Suite de la leçon de choses sur le réglage des voiles au tiers : celle-ci est bien étarquée verticalement et l'allure abattue, avec l'écoute débordée, fait apparaitre les "bons plis", en diagonale entre le point d'amure et la tête sur la chute.

         
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Ombres chinoises...

 

Toujours ce ciel...

 

Encore les voiles étonnamment creuses de la bette.

         
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La bette sous un autre angle. Eric, son barreur, nous a chaudement invités à venir naviguer sur la rade de Marseille : à suivre !

 

Eolo, particulièrement à l'aise en compagnie d'autres voiles latines.

 

Nous avons noté que l'age moyen des équipages du Léman est nettement inférieur à celui de ceux des rassemblement français (plus de cheveux et de jolies jambes aussi !)

         
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Joli kayak !

 

Etrange voile triangulaire locale qui n'est pas latine : nettement plus apiquée et dépourvue de toutes les manoeuvres ésotériques.

 

Arrivée près de la bouée au vent, on se croirait presque en régate !

         
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J'ai fait une vidéo de ce passage de bouée qui rend assez bien l'ambiance.
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Après avoir eu juste la délicate proue de ce canot, je vous donne tout !

 

Les arbres de l'Ile de La Harpe sont devenus si grands que l'ile fait une boule verte posée sur l'eau !

         
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La dévente de l'ile rend cette partie du parcours assez technique.

 

Rencontre improbable au 21e siècle ! Le Simplon est toujours propulsé par ses roues à aubes, mais le mazout a remplacé le charbon pour chauffer ses chaudières.

 

Je ne répète pas mes commentaires sur l'âge comparé des équipages de voile-aviron bretons et lémaniques.

         
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Mouillage devant l'Ile de La Harpe pour l'apéritif du samedi soir : j'ai sorti le grand pavillon sur Gandalf, pour une fois que nous sommes hors de France !

 

Belle assemblée de canots au ponton.

 

Diner et soirée au port de Rolle.

         
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Le dimanche matin, course à l'aviron, dans laquelle Martial et Van se classeront très honorablement (ne me demandez leur place), mais dans laquelle Eolo et Gandalf ratent le départ, puis nous montons à quelques milles vers l'Est pour un pique-nique sur la plage.

 

Vraiment une belle fête !

 

J'ai failli chavirer et je n'ai toujours pas compris ce qui m'est arrivé : un trou de vent ou une micro-tornade, je ne sais pas ! Je marchais au près avec toute la toile, à la limite de prendre mon premier ris, et le vent a soudain disparu, puis est revenu d'un coup au bout d'une diziane de secondes, et Gandalf s'est couché au point de se remplir à moitié avant que j'arrive à le récupérer. J'ai aussitôt affalé et écopé, mais mon appareil photo n'a pas aimé le bain. Il remarche après séchage, mais l'objectif garde un souvenir brumeux de ces événements...

         
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Le Challenge du Canotier Inconnu est attribué au canotier qui ne sait plus comment il s'appelle à l'issue de la soirée du samedi... Un témoignage de la finesse de l'humour des organisateurs de le Fête des Canots... Comme vous le voyez, il n'a pas été attribué à toutes les éditions de la Fête, ce qui n'est finalement pas une mauvaise chose !

 

 

 

Chaque canot participant reçoit un diplôme calligraphié à son nom et attestant qu'il se qualifie pour la prochaine édition de la Fête des Canots. Notez la qualification des signataires : M. l'Abbé-Président et le Cuisinier, s'il vous plait !

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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