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Construction du Doris 12 "Yaëldi" de Michel

Michel était à la recherche d'un bateau suffisamment compact et léger pour pouvoir facilement le transporter sur le toit de sa voiture sans remorque (et pouvoir l'y jucher et l'en descendre avec l'aide de son épouse), et en même temps assez stable et sécurisant pour la pratique de la rame par des néophytes accompagnés d'une enfant handicapée. Son choix s'est porté sur le Doris 12, au lieu du Skerry, qui avant initialement sa préférence, à cause du poids : 29 kg pour le Doris 12 contre 45 kg pour le Skerry. Les images ci-dessous sont extraites des "Nouvelles de l'atelier", ce qui explique le caractère à la fois décousu et répétitif des commentaires. La navigation (précédente-suivante) est relative à l'emplacement de ces pages dans les "Nouvelles" et vous fera donc souvent sortir de la séquence ci-dessous.

         
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Michel nous envoie les 5 photos suivantes du début de la construction de son Doris 12. Les commentaires sont de sa main : "Deuxième bordé n°1 en place. Ne pas oublier de consulter le livret de construction régulièrement.

 

 
"Mise en place de la membrure centrale, ce n'est pas encore un bateau mais cela y ressemble de plus en plus. A l'arrière plan, le four à pain..."
  "Avec la deuxième ligne de bordés, ça commence à ressembler à quelque chose...(mais quoi?)" Pas d'inquiétude Michel, on reconnait bien un Doris 12 !
         
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"J'attaque la troisième paire de bordés. Seul et sans aide, la sangle bleue me sert de troisième main."   Et voilà la réponse à la question posée deux images plus haut : Michel, ton Doris 12 ressemble bien à celui de Philippe, que j'ai photographié ce jour dans son garage ! Superbe construction et finition, on attend maintenant les tests de flottabilité qui seront prochainement, exécutés par les petits-enfants de Philippe dans la piscine ...  

Les neuf photos suivantes nous sont envoyées par Michel, que l'on reconnait sous son déguisement "Darth Vador, l'été", en plein ponçage de la guirlande de son Doris 12.

         
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Et voici la guirlande en place dans l'étrave du Doris 12.

 

Le Doris 12 de Michel a l'air hirsute : les sutures ont l'air de poils sur la carapace d'un animal étrange...

 

Premier collage : Michel a déposé de l'époxy chargée dans les joints entre les bordés de son bateau.

         
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Une fois que l'époxy a durci, Michel a coupé et extrait toutes les sutures en fil de cuivre. Nous avons récemment pesé avec Gilles les sutures démontées de son PassageMaker et sommes arrivés à 200 grammes à peine : même au cours actuel du cuivre (6.97 € le kg au moment où j'écris), cela justifie difficilement le voyage chez le ferrailleur...

 

Après une seconde couche d'époxy sur ses joints, Michel a remis son Doris 12 à l'endroit afin de faire les joints intérieurs et la stratification.

 

Michel a drapé le tissu de verre sur l'intérieur de la coque. Notez qu'il a déposé la membrure centrale afin de faire la stratification du compartiment central d'un seul tenant.

         
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Une fois saturé d'époxy, le tissu de verre est devenu transparent.

  Michel a passé une seconde couche d'époxy afin de "remplir la trame" du tissu de verre et réduire encore sa visibilté. Cette nouvelle couche d 'époxy s'étend sur l'ensemble de la surface intérieure.  

Michel avance dans la construction de son Doris 12 : cette image montre le tissu qu'il a fixé dans l'époxy sur le dessus de ses sièges. Michel nous dit de prendre garde à repasser impeccablement le tissu avant de le saturer d'époxy, qui fera sinon ressortir les faux plis. Penser également à l'effet "mouillé" qui ternit les couleurs.

         
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Ponçage, comme vous l'aviez déjà deviné ! Michel a sorti sa coque pour la dépoussiérer au jet d'eau.

  Collage des sièges. Notez l'utilisation de carrelage (bien lourd et bien plat) pour presser les collages. Pour ceux qui veulent en savoir plus, Michel a ouvert une discussion à propos de sa construction sur le site "Carnets d'Aventures".  

Michel a attaqué la finition de son Doris 12 : ponçage fin sur les bancs décorés de tissu collé dans l'époxy. Notez l'aspirateur-filtre à air ambiant à coté de la ponceuse sur le banc central : c'est une bonne solution complémentaire au branchement d'aspiration sur vos ponceuses si vous devez poncer à l'intérieur. Il faut penser à nettoyer fréquemment le filtre.

         
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Et voilà ce que cela donne après la première couche de vernis.

 

Michel nous envoie les six photos suivantes de la finition de son Doris 12. Ici, il pase la première couche de vert "brume de jade".

 

Trois couches plus tard, la coque est prête à être retournée pour passer à la finition de l'intérieur.

         
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Michel a prévu de ne vernir que les sièges, tout le reste de la surface intérieure sera peint en jaune "fighting lady" (on se demande où les fabriquants de peinture vont chercher leurs noms de couleurs...)

 

Malheureusement, la peinture s'est infiltrée par endroits sous la bande de masquage. 

 

Michel a donc gratté afin d'éliminer les "bavures" puis poncé son vernis sur lequel il va repasser une couche ou deux.

         
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Entretemps Michel a construit un chariot de mise à l'eau en tube PVC. Je suis fort curieux des résultats des essais de ce chariot, car cette solution est fort séduisante.

 

Michel nous envoie les deux images suivantes de son Doris 12 "Yaëldy". Michel écrit : "Nous avons eu du mal à ramer droit au début, mais cela est rapidement rentré dans l'ordre. De même notre inexpérience nous a causé une frayeur lorsque une bonne vitesse atteinte, un clapotis c'est fait entendre. Après en avoir compris la provenance, c'est devenu un jeu entre nous pour le faire entendre le plus longtemps possible."

 

Mise à l'eau avec le chariot en tube PVC, qui remplit parfaitement son office.

         
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Michel écrit encore : "Malgré les nombreux curieux à chaque sortie, nous n'avons jamais pensé à nous faire tirer le portrait en marche." Voici donc une partie de l'équipage, dont l'enthousiasme n'est pas manifeste, mais très réel, nous dit Michel.

 

Suite de l'équipage. Michel conclut : "Que de bonheur, que de plaisir...Après le lac de Saint Point, d'autres destinations nous attendent..."

 

 

         
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