Arwen Marine
 
 
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Images des activités en cours à l'atelier

29 octobre 2016

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Je poursuis la construction du Mill Creek 13 et du Wood Duck 12. Sur cette image, je suis occupé à clouer-coller le liston bâbord, après celui de tribord, dont on voit qu'il est déjà en place. Le liston est d'abord percé tous les 10 cm pour les pointes en laiton (trous de 1.5 mm), puis encollé à l'époxy chargée et posé en place à l'aide d'une pince à l'étrave et d'un bout de bande adhésive à mi-longueur. On voit ici que j'ai enlevé la pince après avoir posé les premières pointes et je continue à clouer en allant vers la poupe.

 

Je me demandais dans mes dernières "nouvelles" s'il serait nécessaire de percer pour que les pointes en laiton passent à travers la stratification, mais cela n'a pas été nécessaire. Un bon coup de marteau sur la tête et ça passe (je rigole tout seul en pensant à comment Google indexera ces mots...) Les pointes ne servent qu'à presser le collage pendant que l'époxy durcit, mais ne comptez pas sur moi pour les extraire ensuite ! Notez aussi que j'ai percé les trous à travers les extrémités du Mill Creek pour fixer les poignées de portage. Contrairement au Wood Duck, je n'ai pas coulé de "massifs d'extrémités" car j'avais fait de gros joints-congés dans l'étrave et l'étambot.

 

La mise en place des listons termine la construction du Mill Creek, et je m'attaque à son siège latté. Les flancs de l'assise et du dossier sont en contreplaqué de 9 mm, doublé pour l'assise, et les lattes et longerons de pin de 6x20 sont fournies dans le kit, de même que les cales de CP de 4 mm que j'utilise comme intercalaires. J'aurais normalement dû les utiliser comme renforts collés sous le joint bout à bout entre le pont avant et arrière, de chaque côté du cockpit, mais j'ai fait des scarfs et ne les ai donc pas utilisées. J'ai commencé par coller les doubleurs de l'assise, puis j'ai passé un coup de fraise en quart de rond le long de toutes les arêtes des lattes et des deux longerons vissés de l'assise, puis j'ai percé en 1.5 mm chaque extrémité de chaque latte, et je suis en train de pré-clouer les lattes.

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En effet, je vais ensuite marquer chaque latte (position et orientation, afin de pouvoir ensuite remettre chaque pointe dans son trou), démonter l'ensemble, encoller à l'époxy chargée, puis remonter en chassant toutes les pointes à fond.

 

Voilà qui est fait. Notez que j'ai ajouté une neuvième latte au dos du dossier afin de le renforcer, car je n'ai pas installé ses longerons. Cette latte n'est pas fournie dans le kit, mais n'importe quelle baguette de pin de calibre similaire aux lattes conviendra.

 

J'ai passé une nouvelle couche d'époxy sur le pont de mes deux kayaks afin d'obtenir une surface plus lisse, ce qu'Eric Schade, architecte du Wood Duck, appelle une "skim coat" dans le manuel de construction, que je traduis par "couche d'affleurement" ("skim" se traduit par écumer, mais "couche d'écumage" ne me branchait pas trop).

         
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Le lendemain, j'ai retourné les deux kayaks afin de faire encore un petit ponçage, que je viens de terminer par un dépoussièrage au chiffon humide, car je vais aussi passer une nouvelle couche d'époxy sur la coque. Notez que le trou arrière du Wood Duck sort au lilieu du tableau arrière : un trou transversal aurait été trop long à mon avis.

 

Et je passe une couche d'affleurement sur la coque des deux kayaks. Impossible de savoir si c'est la dernière, cela dépendra de l'état de surface obtenu et de mon niveau d'exigence (ou d'obstination).

 

J'ai passé une couche d'époxy sur le siège et l'ai assemblé, en remplaçant la sangle à boucles par ce bout de cordage pourvu de deux noeuds en 8 sous l'assise.

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Il faudra juste trouver un système pour tenir le dossier déplié, car il a tendance à se replier tout seul. En attendant, ce petit tendeur fait l'affaire.

 

Je commence la préparation du kit de Wood Duck 12 que je construirai avec Stéphane à partir du 7 novembre. J'ai collé les joints-puzzle des panneaux de coque et je viens de passer une couche d'imprégnation sur toutes les pièces.

 

Et celle du kit de Wherry d'Annapolis Tandem que je construirai la semaine précédente avec Hélène, à partir du 31 octobre. Ici, je colle les joints-puzzle d'une partie de ses bordés.

         
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Je colle les 4 membrures du Wherry Tandem, qui sont constituées de 4 éléments : deux demi-membrures et un doubleur sur chaque face. Ici je colle le premier doubleur sur les deux demi-membrures. On aperçoit au bout de la table les seconds doubleurs, que je collerai le lendemain : en effet, j'évite de coller trois épaisseurs d'un coup, on est certain que la couche du milieu bougera (comme quand on croque dans un mille-feuilles !). Au premier plan à gauche, ce sont les 4 blocs qui serviront à fixer le ou les bancs de nage amovibles, mais nous en reparlerons plus tard.

 

Je colle les joints-puzzle de la sole et de la suite des bordés du Wherry Tandem en me demandant comment je vais ranger l'atelier pour faire la place requise par sa construction : 6.05 m de long, ça va encombrer un tantinet...

 

Je passe une couche d'imprégnation sur les bordés et la sole du Wherry Tandem. Notez au passage que le Mill Creek 13 a sauté dans le Skerry, alors que le Wood Duck 12 s'est envoyé en l'air (je l'ai suspendu sous le toit par deux drisses, arrangement fort pratique pour gagner de la place au sol!)

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Après durcissement du collage du second doubleur sur les quatre membrures, je perce pour la fixation des supports des bancs de nage. Comme on le voit ici, je cacherai les têtes de vis grâce à des bouchons. Notez les deux tenons que l'on aperçoit sur le bord bas de la membrure : ils sont destinés à s'insérer dans les mortaises percées dans la sole, ce qui permet de positionner les membrures sans devoir mesurer (et potentiellement se tromper !) Je dois encore "finir" les tenons afin qu'ils rentrent mieux dans les mortaises, comme on le verra ci-dessous. Le doubleur est un peu plus court que la partie centrale de la membrure afin de laisser un "jour" qui sera bouché par le joint-congé qui fixera la membrure sur la sole.

 

Je perce deux trous pour chacune des deux vis : d'abord un trou de 10 mm de diamètre sur 5 mm de profondeur, puis je reperce de part en part en 4 mm. Le premier trou recevra le bouchon qui cachera la tête de la vis inox qui renforcera la tenue du collage époxy. En effet, ces cales serviront d'ancrage aux bancs de nage et les efforts peuvent être importants.

 

Je fais un premier montage à sec des cales avant de tout redémonter, encoller à l'époxy chargée, puis remonter. Notez que j'ai repercé le "bouchon" d'époxy que j'avais coulé dans le trou de la cale. En effet, j'avais d'abord percé les quatre cales en 12 mm, puis j'ai bouché un des orifices de ces trous grâce à un petit bout de bande adhésive, puis j'ai injecté de l'époxy légèrement chargée dans chaque trou afin de constituer un cylindre d'époxy que j'ai repercé (après durcissement) en 6 mm afin de constituer un tube qui sera traversé par le boulon de fixation du ou des bancs de nage. Le but de ces opérations est de créer un tube d'époxy qui évitera que le bois se trouve exposé à l'eau car il sera forcément mis à nu par les mouvements du boulon inox.

         
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Je termine en posant les bouchons (encollés à l'époxy chargée et enfoncés d'un petit coup de marteau).

 

Plus qu'à attendre le durcissement de ce collage pour araser les bouchons et faire un petit ponçage de finition, puis passer une couche d'imprégnation. Ensuite un petit ponçage et c'est prêt à l'emploi ! Les trous que j'ai percés en haut des "cornes" pourront servir à amarrer un pare-battage ou assurer une écope ou tout autre élément mobile et donc perdable.

 

Je colle le raidisseur du haut des cloisons des compartiments étanches avant et arrière. Les trappes ne sont que posées, je n'ai pas encore découpé l'ouverture pour les fixer : j'attends lundi pour demander à Hélène ce qu'elle souhaite comme trappe ou nable dans ces cloisons.

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J'ai aussi préparé la guirlande et les courbes arrière du Wherry Tandem : j'ai percé un trou de 16 mm de diamètre à travers chacune d'entre elles (très pratique pour passer une amarre, par exemple), et arrondi les arêtes sur leur bord exposé sur l'intérieur.

 

Puis je passe une couche d'imprégnation sur la seconde face des bordés et de la sole du Wherry Tandem.

 

Cette vue des quatre membrures retournées montre l'état des tenons "finis". Je mets des guillemets car la finition est très approximative, il s'agit seulement que les tenons entrent à fond dans les mortaises de la sole qui ont des arêtes à angle droit et des angles arrondis.

         
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J'ai aussi arasé les bouchons et cassé toutes les arêtes des membrures au papier de verre.

 

J'ai passé deux heures palpitantes à poncer tous les panneaux de coque (les puristes écriraient "égrener"). J'en profite pour rappeler qu'on ne laisse jamais une couche d'époxy sans la poncer, sans quoi rien n'accrochera dessus : collage, autre couche d'époxy, vernis, peinture, etc.

 

Je termine avec une photo des essais du Wherry Tandem que j'avais construit en août 2015 : celui-ci sera mon troisième, et j'avais construit le premier en septembre 2012 avec Jean, qui l'utilise toujours avec autant de plaisir autour de Brest. Notez que sur cette photo, les dames de nage sont en avant de leur axe, alors qu'elles devraient être derrière : les avirons doivent pousser sur l'axe, et non tirer dessus comme on le voit ici. Autre indice pour ceux qui aiment les concepts simples : l'aviron tribord est pouvu d'une bande verte, celui de bâbord d'une bande rouge : on voit ici que les bandes sont inversées...

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