Arwen Marine
 
 
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Images des activités en cours à l'atelier

5 octobre 2016

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Je poursuis la construction du Mill Creek 13. Ici, Je m'apprête à couper l'excédent de contreplaqué sur les côtés du pont. On voit que j'ai déjà tracé la ligne de découpe grâce au trusquin en contreplaqué fourni avec le kit, visible à droite de la semelle de la scie sauteuse. Notez que j'ai basculé celle-ci à 45° afin de ne pas risquer de donner un coup de scie dans le panneau latéral lors de la découpe (ce serait ballot !)

 

Et voilà le travail ! J'ai enchaîné par un ponçage général des bords et de la surface du pont. Notez les petits arrondis que j'ai faits sur toutes les arêtes vives en vue de la stratification : le tissu de verre ne peut pas s'envelopper autour d'angles vifs.

 

Cette vue de la proue montre qu'il y a un peu de mastiquage à faire le long du livet, car l'angle que j'avais donné à la serre bauquière n'a pas été partout suivi par le contreplaqué du pont.

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Retour sur le Wood Duck 12 : Je prépare la découpe de l'ouverture de la trappe arrière à travers le pont. J'ai utilisé la "cale de trappe" fournie dans le kit afin de faire le tracé : 4 trous pré-percés permettent de positionner cette pièce pour faire le tracé, deux à l'avant et deux à l'arrière, en passant de petites pointes à travers la cale et le pont.

 

C'est le moment où on monte la petite lame à chantourner sur la scie sauteuse, on met un slip propre et on prend une bonne respiration pour faire cette découpe... En effet, la partie découpée sera ensuite utilisée comme couvercle de trappe et on n'a donc pas le droit de se louper. Au fur et à mesure de la progression, je pose des bouts de bande adhésive pour éviter que la partie découpée bouge trop.

 

Affrontement final : je vais rencontrer le début de la découpe, si possible dans le même alignement, et c'est le dernier moment où la précision doit être maximum...

         
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Mission accomplie, plus qu'à enlever l'adhésif... L'ouverture de la trappe va me servir pour pour faire le joint-congé du livet dans le compartiment étanche arrière.

 

Voici les outils qui me servent à faire le joint : la pointe avant se trouvant à 1.45 m de l'avant de l'ouverture du cockpit, même Mitterand n'aurait pas eu le bras assez long pour faire le joint dans la proue. J'ai donc monté une seringue au bout d'un bout de tasseau, et j'en utilise un second pour pousser le piston et ainsi déposer l'époxy chargée dans le livet, puis je lisse ce joint grâce à la pointe d'un troisième bout de tasseau (puis une cuiller quand mon bras à moi est assez long) et enfin un verre que je remplis d'époxy "claire" pour saturer par trempage les bandes de fibre de verre qui "arment" ce joint, et un pinceau vissé au bout d'un quatrième bout de tasseau pour dérouler la bande saturée sur le joint puis la lisser en place en chassant les bulles d'air. Il manque ici la lampe frontale qui me permet de voir ce que je fais.

 

J'ai vissé 6 autres bouts de tasseau sur un de mes chariots afin de pouvoir caler le Wood Duck 12 sur la tranche à bonne hauteur de travail (le livet inférieur est à 1.10 m du sol). Sur cette photo, je viens de terminer le joint tribord et je vais bientôt tourner le kayak afin de présenter le joint bâbord vers le bas pour le faire à son tour.

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Cette vue du côté bâbord du cockpit montre le joint du livet horizontal à mi-hauteur de l'image avec sa bande de fibre de verre. On voit que j'ai localement ajouté une seconde bande plus large sur ce joint et sur celui du panneau latéral du pont afin de les renforcer à l'endroit où l'on appuira les mains pour entrer et sortir du kayak. Ces deux bandes font 65 cm de long à partir de la cloison arrière du cockpit. La première couche de fibre se prolonge jusqu'à la proue. J'ai aussi mis deux couches de fibre sur le joint-congé en haut de la cloison arrière.

 

Fin de journée, on voit que le kayak est retourné par rapport à l'image 9, les deux joints sont donc faits, ouf ! Curieusement, la partie avant fut finalement assez facile à faire malgré la longueur du joint en avant de l'ouverture du cockpit, grâce à l'importance de cette ouverture. Le joint du compartiment étanche arrière fut plus difficile à faire, bien qu'a portée de bras par la trappe, à cause de la taille réduite de celle-ci, qui rend difficile de passer la tête pour éclairer et voir en même temps que le bras et l'outil pour faire.

 

Le lendemain, j'enlève tous les morceaux de bande adhésive qui collaient le pont à la coque et je fais un ponçage général de la surface extérieure. Ce gros plan du brion montre qu'il va falloir boucher les trous des sutures...

         
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J'ai honte d'avouer que j'ai un peu bousillé mon étrave sur le Wood Duck 12 (si on me chatouille la plante des pieds, j'avouerai que l'extrémité avant du pont est un peu de travers, mais ne le répétez pas car j'en suis assez mortifié), et j'ai décidé de coller une fausse guirlande par-dessus pour camoufler.

 

Auparavant, j'avais bouché les trous des sutures du pont et du haut de la coque afin en vue de la stratification du pont.

 

Cela commençait à faire longtemps que je ne vous avais pas montré le joli petit tableau arrière du Wood Duck 12...

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J'ai aussi bouché les trous des sutures sur le Mill Creek 13 et fait un peu d'enduit sur le joint du livet, et je m'aprête à poncer le pont et le haut de la coque en vue de la stratification que je ferai en même temps sur les deux kayaks.

 

Puis je retourne le Mill Creek 13 afin de boucher les trous des sutures sur le bas de la coque.

 

Même opération sur le Wood Duck 12. J'ai hâte de pouvoir faire un essai des deux kayaks afin de comparer leur stabilité et maniabilité.

         
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J'ai coupé et drapé le tissu de verre sur le pont des deux kayaks.

 

Je commence par saturer le tissu de verre sur le pont, et je m'apprête à saturer également le tissu que j'ai laissé dépasser sur le haut de la coque afin de le plaquer sur celle-ci. Je ferai ultérieurement la stratification de la coque, qui viendra couvrir le "retour" du tissu du pont.

 

Photo aérienne des deux kayaks : impossible de les confondre !

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Je pensais vernir le pont et peindre la coque du Mill Creek 13 en vert "brume de jade" (je crois avoir déjà écrit que les fabriquants de peinture sont de grands poètes), mais cette photo ramollit mes convictions... Je vais peut-être bien vernir aussi la coque du Mill Creek finalement...

 

Gros plan sur la fausse guirlande que j'ai ajoutée sur l'étrave du Wood Duck 12. Il a été délicat (j'aime les euphémismes) d'éviter de faire des bulles sur ces courbures multiples. Notez au passage la richesse du veinage du contreplaqué sapelli.

 

J'ai utilisé un chute de tissu de verre du pont pour stratifier le couvercle de la trappe.

         
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Ai-je déjà écrit que j'ai hâte d'essayer ces deux kayaks pour ressentir comment leur différence d'apparence se traduit en comportement sur l'eau ? Ah oui, je crois bien que oui !

 

Le lendemain, je sors les deux kayaks pour poncer les parties latérales de leur coque en vue de la stratification de celle-ci.

 

Par curiosité, j'ai mesuré la largeur de mes deux kayaks et je suis assez surpris car tous deux sont nettement plus larges qu'annoncé : mon Wood Duck 12 fait 82 cm de large alors qu'il est annoncé à 76.2 cm par l'architecte, et mon Mill Creek 13 fait 80 cm au lieu des 73.7 cm annoncés... Certes, cela ne fait que 5.8 cm et 6.3 cm, mais c'est 7.6% et 8.5% respectivement en plus de ce qui est est annoncé, ce qui n'est pas négligeable. Cette "déformation" est inhérente au mode de construction sans moule ni mannequin : le kayak prend sa forme par flexion des panneaux de contreplaqué sans bridage.

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Après le ponçage, je rentre mes kayaks et je drape le tissu de verre (sergé 162 g/m2) sur les coques retournées.

 

J'ajoute de petites bandes de renfort aux deux extrémités des kayaks : ici, c'est la poupe du Wood Duck 12.

 

Dernière photo avant de fermer pour la nuit : le "tout verni" progresse sur le Mill Creek (il avait déjà gagné sur le Wood Duck) !

         
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Le lendemain matin, je sors mes deux kayaks et les remets à l'endroit pour la suite des opérations.

 

Je m'apprête à couper l'excédent de tissu de verre au livet. Notez comment le tissu se croise sur le tableau arrière du Wood Duck 12.

 

De même à l'arrière du Mill Creek 13. La bande de renfort fait une troisième épaisseur de fibre de verre.

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Même traitement pour l'étrave du Wood Duck 12.

 

Après avoir coupé l'excédent de tissu de verre, j'ai poncé la surface du pont du Wood Duck 12, puis collé l'encadrement de la trappe arrière, ici à gauche au premier plan, et les deux cales d'hiloire.

 

J'ajouterai lors d'un second collage le dessus de l'hiloire, qu'il faudra ensuite stratifier pour le renforcer. En attendant, j'ai fait un petit joint-congé dans l'angle du pont et de l'hiloire, comme on le voit ici.

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