Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

11/05/08

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La semaine dernière, j'avais passé une couche d'imprégnation époxy sur l'ensemble de la coque du Skerry du Chasse-Marée, qui était également la seconde couche d'époxy sur la stratification. Je viens de faire un gros ponçage sur l'ensemble de la surface.

 

Voici un moment que je continue à trouver délicat : l'ouverture du bas du puits de dérive à travers la sole. Faire un trou (pire : deux trous) dans une coque toute neuve, c'est un peu contre nature... Une fois les trous faits (en 14 mm, nettement en dessous de la largeur finale de 20 mm, on ne sait jamais...), je fais deux coupes à la scie sauteuse pour les connecter.

 

Après la scie, je sors la défonceuse (ah, ce nom !!!) équipée d'une fraise droite à guide (le petit roulement que l'on aperçoit en bas de la fraise), afin d'élargir l'ouverture du puits en l'alignant sur la face intérieure de ses flancs (relisez doucement, ça finit par être clair).

         
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Puis je change de défonceuse (en anglais, ça s'appelle "router", ce qui peut se traduire "metteur en déroute", ou "évideur", mais c'est moins poétique !) pour éviter de changer de fraise (autre défaut de la défonceuse, à part son bruit terrifiant, il est fort laborieux de changer de fraise et de re-régler sa profondeur). J'utilise maintenant une fraise en quart de rond, toujours avec un guide pour arrondir le bord de l'ouverture du puits de dérive.

 

Je viens de stratifier la bande de fibre pour renforcer l'étrave et l'étambot (ici c'est l'étrave).

  Et ensuite, il faut "effacer" les bords de ce renfort, au grattoir d'abord, puis au papier de verre, motorisé d'abord (ponceuse delta), à propulsion humaine ensuite.
         
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Je viens de passer une nouvelle (et en principe dernière) couche d'époxy sur l'ensemble de la coque.

 

Gros plan sur la transition entre le clin et le franc-bord sur l'étrave. J'ai utilisé la "méthode simplifiée" pour éviter de tailler une râblure à mi-bois (rien qu'à le lire, vous comprenez que c'est difficile) : au lieu de cela, j'ai simplement coupé les 7 derniers centimètres de la feuillure afin de permettre au bordé de venir de niveau avec son voisin sur l'étrave (ou l'étambot). C'est beaucoup plus simple, mais ce n'est possible que si on a décidé de peindre, car on verrait l'enduit sous le vernis. On distingue aussi encore très bien la bande de fibre de verre de renfort sur l'étrave.

 

Ma petite Marthe, je te l'avais bien dit qu'ils font n'importe quoi chez Arwen Marine ! Un gouvernail en carton, on aura tout vu ! En fait, c'est l'essayage du gabarit de gouvernail que je viens de tailler en carton, car je n'utilise pas les pièces standard pour le gouvernail et la dérive.

         
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Quelques instants plus tard, j'ai coupé les trois pièces du gouvernail et le safran, que l'on ne voit pas ici, et je m'aprête à coller l'ensemble à l'époxy chargée (pas le safran, qui reste mobile : il pivotera dans la grande partie évidée en bas à droite. Les autres trous allègent un peu l'âme.

 

Par curiosité, j'ai pesé les chutes provenant des trous d'allègement et je n'arrive qu'à 113 grammes au total... Même en ajoutant le poids de la sciure, cela justifie diffcilement l'exercice, d'autant qu'au collage, les cavités vont se remplir partiellement d'époxy chargée qui aurait sinon été chassée des joints à la mise en pression. Donc au final je ne dois même pas gagner 100 grammes sur une pièce qui pèse 2.4 kg...

 

Et collage.

         
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Ponçage de la dernière couche d'époxy sur l'extérieur de la coque. C'est la dernière image d'une phase "loukoum" pour l'extérieur de ce bateau.

 

Après dépoussiérage, je passe la coque au jet pour évacuer la poussière qui reste accrochée par habitude (on me dit que c'est en fait l'électricité statique). Prochaine étape : peinture !

 

J'ai encore une fois remonté la coque sous la chèvre pour poncer les joints-congés du dessous des sièges.

         
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Puis j'ai passé une dernière couche d'époxy sur toute la surface intérieure. Encore un grand ponçage en perspective, puis je pourrai passer au vernis !

 

Voici Numéro 33, dont je parlais déja la semaine dernière : un Skerry qui doit être prêt à la fin du mois pour qu'Arwen Marine participe à la Semaine du Golfe, car j'ai vendu le Doris 17 et me retrouve à pied... Il s'agit sur cette image de la sole, sur laquelle je trace les emplacements des trous des sutures.

 

Je déclenche le chrono à 16h35 ce mercredi 5 mai, et Numéro 33 doit être mis à l'eau à la cale DDE du port de Vannes au plus tard mercredi 1er juin à 18h.

         
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Quelques instants plus tard, je suture les galbords sur les cotés de la sole de Numéro 33.   Puis j'ajoute la structure transversale. Le Wood Duck 10 considère de haut toute cette agitation. Notez que j'avais pris le temps de percer les têtes de membrures, de passer une couche d'imprégnation époxy et de les poncer avant de commencer la couture.   Numéro 33 fait un peu "poulet plumé" par rapport à la coque complète du Skerry du Chasse-Marée... Sa couleur aussi ! Bien sûr, les deux Skerry sont tous deux faits du même bois : contreplaqué marine d'okoumé, et la différence de teinte vient de l'éclairage et de la quantité d'époxy dont il est revétu. Sur Numéro 33, les galbords sont "nus", alors que la sole et les membrures ont reçu une couche d'imprégnation.
         
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18h01 : ça va être chaud, mais je suis motivé !

 

Contrairement à la pieuvre, je n'ai que deux mains et une intelligence ordinaire, et je me sers des membrures pour maintenir les bordés pendant que je les suture. Je commence par suspendre les bordés à la membrure centrale, puis à la membrure arrière, et je les suture tous deux ensemble sur l'étrave, puis aux bordés 1, en suturant en alternance d'un bord sur l'autre jusqu'à l'étambot.

 

Jeudi 5, 10h13 : voilà, j'ai fini de suturer les bordés 2.

         
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Toujours l'histoire des six bras manquants, j'utilise cet étai pour presser les bordés 1 et 2 sur la membrure avant, afin de réduire le "jour" entre les deux. Une main pour la pince qui serre la suture, une autre pour appuyer sur la membrure, et l'étai immobilise le bordé. Le rictus horrible et le langage profane sont facultatifs, mais peuvent aider certains constructeurs.

 

Jeudi 5, 13h49 : il m'a fallu 6 heures pour finir de suturer la coque, et il est maintenant impossible de nier que ce sont les mêmes bateaux.

 

J'ai inséré une cale de 2 mm d'épaisseur entre les bordés 1 et 2 à l'étrave, afin de remonter le haut du carreau (bordé 3) bâbord au niveau de celui de tribord. C'est assez étrange, car je n'arrive pas à expliquer ce décalage, tout est bien aligné partout...

         
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J'ai monté les deux guirlandes "à sec", je les collerai plus tard, mais je souhaitais rigidifier au maximum la coque avant de la tourner, ce que voilà fait grâce à l'aide de mes voisins d'atelier, en l'absence d'Igor. Puis j'ai fait le premier collage en déposant un filet d'époxy chargée dans tous les joints.

 

Sous cet angle, la parenté entre les deux coques est encore plus flagrante que l'orsqu'elles sont à l'endroit. C'est cette image qui me fait penser à l'expression "Slippery when wet" : Attention, c'est glissant quand c'est mouillé !

 

Le lendemain du collage, je coupe et extrais toutes les sutures. Non ce n'est pas du fil d'or, comme le croyait un de mes jeunes visiteurs, car pour faire des économies, on a remplacé l'or par du laiton, mais on utilise plus souvent du cuivre, plus ductile.

         
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En préalable au travail sur l'intérieur de la coque, je l'ai remise à l'endroit (comme celle du Skerry de gauche, qui attend son dernier ponçage puis le vernis) et j'ai démonté la membrure centrale.

 

En effet, j'ai constaté lors de la construction du Skerry du Chasse-Marée, à gauche sur l'image précédente, que la coque conservait impeccablement sa forme sans la membrure centrale. L'absence de celle-ci permet de travailler plus facilement sur la surface intérieure. J'ai gommé toutes les marques de crayon pour les trous des sutures et passé un petit coup de papier de 180, et... yapluka !

 

Vendredi 6 mai, 18h42. Si j'étais plus souple, je me taperais dans le dos pour me féliciter d'une après-midi très productive : j'ai passé une couche d'imprégnation sur tout l'intérieur, et fait tous les joints dans la foulée, pendant que la couche d'imprégnation était encore molle (caramel sur la fin), et j'ai fini en collant les guirlandes après avoir fait les joints-congés de l'étrave et de l'étambot. Je devrai encore repasser une seconde couche d'époxy chargée sur certains joints, et boucher les trous des sutures avant de faire un ponçage général et la stratification.

         
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Sur la table derrière Numéro 33, ce sont ses listons, dont j'ai collé les scarfs, et encore derrière je colle encore deux demi-chevrons pour un second mât.

 

Ce samedi, deux heures de ponçage sur la surface intérieure, dépousiérage sommaire, puis deux heures pour repasser sur tous les joints et boucher tous les trous des sutures. Ouf ! Prochaine étape : encore un petit ponçage, puis stratification intérieure.

 

Hervé m'envoie une photo de sa Yole de Chester : il est en train de finir de poncer le haut du carreau. Au lieu de coller les deux épaisseurs du liston sur l'extérieur du bordé, il en a collé un pli sur l'intérieur, prenant ainsi le bordé en sandwich entre un liston et une serre.

         
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Rappellez vous "Pélican", ce PassageMaker construit par André et lancé au printemps 2010 en version "aviron seul". André vient de l'essayer sous voiles, après avoir transformé "Pélican" en "voile-aviron". André me dit n'avoir jamais fait de voile auparavant, mais avoir maîtrisé son sujet dès la seconde sortie, avec une très grande satisfaction d'y être arrivé aussi facilement et des qualités de voilier de son "Pélican". André m'annonce des photos sous voiles ultérieurement...

 

François m'envoie une nouvelle photo de son magnifique Wherry d'Annapolis sur le lac de Serre-Ponçon, où il s'entraine pour participer à la Vogalonga, qui se tiendra le 12 juin prochain sur la lagune de Venise. Ceux qui ne l'envient pas sont des petits menteurs !

 

Mais auparavant, et plus près pour la plupart d'entre nous, il y aura la «Semaine du Golfe», évènement magnifique qui rassemble des centaines de bateaux par flottilles thématiques pour naviguer sur l'un des plus beaux plans d'eau du monde !

Nous y serons au moins trois Skerry (si j'arrive à terminer "Numéro 33") : venez aussi à Vannes pour le pont de l'Ascension !!!

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué et de l'époxy. Construire son propre bateau est une expérience très enrichissante, et sans difficulté réelle car toutes les pièces sont découpées avec une grande précision et vous êtes guidé étape par étape grâce à un manuel de construction très détaillé. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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