Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

10/09/02

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La semaine dernière, j'avais fait le premier collage des joints du Doris 17. J'avais injecté de l'époxy chargée dans les interstices en "V" entre les virures.

 

Après durcissement de ce premier collage, j'ai coupé et extrait les sutures entre les bordés (et conservé celles de l'étrave, du tableau et des membrures, dont je ferai bientôt les joints-congés par l'intérieur). Sur cette image, je complète les joints extérieurs : une partie de l'époxy a été "bue" par le bois, et il faut donc compléter le remplissage des joints. Je les lisse ensuite en arc de cercle concave pour l'esthétique et l'hydrodynamisme.

 

Je finis en bouchant tous les trous des sutures extraites, et en ajoutant de l'époxy chargée comme enduit sur les joints-puzzle.

         
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Il reste à couper les extrémités des bordés sur le tableau arrière, puis faire un bon gros ponçage, je serai prêt pour la stratification du bas de la coque : la sole et des deux bordés 1.

 

Gros plan sur les joints entre les virures : les joints sont bien remplis, et leur surface est lissée en concave. Ce sont les joints-puzzle de l'arrière que l'on aperçoit, avec deux des sutures qui tiennent encore la membrure 4.

 

Je ne me lasse pas d'admirer la ligne fine et élégante du Doris 17...

         
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Sous cet angle, on constate que la coque est presque amphidrome. Elle est simplement un peu plus large dans sa partie arrière, et le petit tableau incliné remplace l'étrave légèrement arrondie, qui serait alors un étambot.

 

J'ai coupé le gabarit pour la future cloison du compartiment étanche arrière, et je l'ai posé en place, à 15 cm devant la cloison existante. On voit que la nouvelle cloison est aussi nettement plus haute que l'ancienne, afin d'augmenter le volume de ce compartiment autant en hauteur qu'en longueur.

 

La nouvelle cloison est collée en place, avec des joints-congés de part et d'autre, et j'ai aussi imprégné toutes les surfaces. Notez que j'ai bouché les mortaises de l'ancienne cloison et les trous de ses sutures.

         
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J'ai imprégné toute la surface intérieure du Doris 17, fait tous les joints intérieurs, bouché les trous des sutures et fait les joints-congés des cloisons avant et arrière. J'ai aussi collé la guirlande.

 

Vue d'ensemble du compartiment arrière.

 

J'ai démonté la cloison 2, que je n'avais pas encore collée, car je dois modifier les anguillers afin d'y adapter des tubes qui permettront à l'eau des fonds de traverser le réservoir du ballast liquide qui se trouvera appuyé sur cette cloison.

         
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La marque de bronzage vient de l'absence d'imprégnation époxy à son emplacement. Je vais maintenant poncer toute la surface intérieure, et je trouve que c'est plus facile de le faire pendant que la cloison est déposée. Il n'y a pas de risque de déformation de la coque car elle est suffisamment tenue par les collages entre les bordés et par les autre cloisons.

 

Phase "loukoum" sur l'intérieur : toute la surface est poncée, il n'y plus qu'à passer un bon coup d'aspirateur puis un dépoussièrage au chiffon humide avant de passer à la suite.

 

Vue de l'angle tribord au bas de la cloison 2 : j'ai percé un trou de 25 mm de diamètre pour le tube PVC qui va relier l'anguiller de cette cloison à celui de la nouvelle cloison qui fermera le réservoir de ballast sur sa face avant. J'ai grossièrement (mille sabords !) obturé l'anguiller existant car la cloison 2 doit être étanche afin de fermer le réservoir sur l'arrière. Le joint-congé de part et d'autre de la cloison finira de boucher la fente que l'on voit encore.

         
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Pendant que nous sommes dans les détails, voici un joint-congé sur la partie haute de la cloison 2 : j'ai déposé un filet d'époxy chargée dans l'angle, puis j'ai lissé ce filet à l'aide d'une cuiller en plastique de taille idoine. Ce faisant, j'ai chassé l'excédent d'époxy sur les cotés du joint.

 

Afin d'obtenir un joint-congé propre, je racle ensuite l'excédent de part et d'autre à l'aide d'un ciseau à bois. On distingue sur cette image le trou de la suture du bordé 4, en dessous et légèrement à gauche du trou de la tête de membrure. Si la suture n'est pas plus visible sur l'autre face de la membrure, je pense que je vais la laisser en place, en la coupant au ras du bordé sur l'extérieur. Si elle était plus visible, je la couperais pour l'extraire (en la chauffant), puis je ferais une retouche sur le joint-congé pour boucher le trou.

 

Toujours sur la cloison 2, voici le joint-congé fraîchement formé, dans l'angle entre le bordé 1 tribord et la sole, devant le nouvel anguiller.

         
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Et le revoici après nettoyage. Je reviendrai sur le trou de l'anguiller dans lequel je dois encore coller l'une des extrémités du bout de tube PVC qui doit permettre à l'eau des fonds de circuler afin de pouvoir écoper tout le bateau en un seul point.

 

Je sors le Doris 17 afin de profiter du soleil de cette fin de journée pour travailler avec le maximum de lumière afin de soigner le nettoyage de mes joints-congés.

 

Le bateau est de retour à l'intérieur pour la phase suivante : stratification de l'intérieur, partie basse seulement. En effet, seule la sole et les bordés 1 seront stratifiés, à l'intérieur comme à l'extérieur.

         
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J'ai coupé et drapé le tissu de verre dans tous les compartiments.

 

Dans le compartiment arrière, je croise deux pièces avec un recouvrement dans la zone du bas du tableau. Je laisse la stratification remonter sur les bordés 2 et 3 car elle sera invisible une fois le caisson fermé, et ça n fait pas de mal de renforcer l'arrière en vue des efforts qui seront transmis par le gouvernail.

 

J'en fais autant dans le compartiment avant, où j'ai placé 4 pièces qui se recouvrent toutes dans la zone du brion afin d'obtenir la solidité maximale. Ici, je renforce en prévision des efforts répétés de déformation imposés par le franchissement du clapot, lorsque l'on est au près dans la brise.

         
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Je stratifie un tissu léger sur les dessus des caissons. Il s'agit de chutes du tissu du pontage d'un kayak (rien ne se perd) et j'ai du juxtaposer deux pièces sur le dessus du caisson arrière, au premier plan. C'est la face supérieure des dessus de caisson qui sera stratifiée, afin de la durcir en vue des impacts qu'elle devra subir. Les deux pièces seront rigidifiées par des barrots collés sur leur face inférieure car elles sont très peu soutenues pour des pièces de cette surface.

 

Je profite d'une pause de mixage d'une nouvelle dose d'époxy pour faire cette photo : j'ai déjà saturé d'époxy tout le tissu du compartiment arrière, ainsi que celui entre les cloisons 3 et 4, les parties non saturées seront coupées et enlevées. On voit que je n'ai pas fini de saturer le tissu dans le compartiment entre les cloison 2 et 3.

 

Gros plan sur le tissu de verre, à la limite des zones saturée et non saturée : le tissu devient totalement transparent lorsqu'il est saturé d'époxy, mais on doit voir sa trame très nettement. En haut à gauche, il y un peu trop d'époxy, on ne voit plus la trame du tissu. En bas à gauche, c'est l'inverse : le tissu est grisâtre, on ne voit pas le bois à travers. Il n'est pas totalement saturé, il faut lui apporter un peu plus d'époxy. Le reste du tissu en bas à droite est encore blanc car il n'a pas encore reçu d'époxy.

         
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L'ensemble du tissu de verre est saturé, il ne reste qu'à couper les parties excédentaires non saturées.

 

Voila qui est fait. il m'aura fallu trois heures pour imprégner tout le tissu, puis couper les excédents : ouf !

 

Voici les dessus des caissons avant que je coupe le tissu excédentaire sur les bords. On distingue à peine la superposition des deux pièces sur le dessus du caisson arrière, mais il faudra que je "travaille" cette zone pour qu'elle soit invisible.

         
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Bruno nous envoie les trois images suivantes de son Skerry en construction à Oléron. Ici, voici l'étrave avant stratification.

 

Préparation de la stratification : le tissu est coupé et drapé sur la coque, les presses évitent que le tissu s'envole dans un courant d'air. Comme pour beaucoup de nos autres bateaux, seule la partie basse de la carène sera stratifiée, à l'intérieur comme à l'extérieur.

 

Collage du second pli du liston : Bruno a rassemblé une belle collection de presses et de pinces !

         
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