Suite de la construction du PassageMaker : J'ai passé un bon coup de ponceuse à bande sur les listons, et les têtes de la double cloison avant, qui dépassaient, en font les frais... J'arrondirai bientôt cette coupe, de même que je vais arrondir l'angle haut extérieur des listons.

Voila qui est fait, d'un bon coup de défonceuse, et j'ai ensuite collé les sabots des supports de dames de nage.

Je colle le mât : je fais un mât creux en quatre éléments. Je colle d'abord deux tasseaux sur une joue pleine, puis je collerai la seconde joue dessus. Le but est de gagner quelques centaines de grammes sur le poids total du mât.

Voici le pied de mât que je vais coller au pied de la cloison avant. En effet, je vais monter un gréement à voile au tiers non haubanné : le mât sera tenu par ce pied et par un étambrai. Dans la version à gréement houari, le mât est simplement posé sur le dessus du caisson avant (renforcé) et tenu par un étai et des haubans.

J'ai installé la coque en hauteur pour travailler à l'intérieur : collage de l'étambrai et du pied de mât, et réalisation des joints du dessous des bancs.

Voici le collage de l'étambrai, sous la "jupe" du dessus du caisson avant. On aperçoit les quatre trous des vis qui vont très prochainement me servir à fixer le pied de mât (qui sera aussi collé à l'époxy chargée, comme tout le reste du bateau).

Ponçage général de la coque. J'ai failli écrire "Ultime ponçage"... mais je sais déjà qu'il y en aura encore au moins un. Contre le mur, les trois plis du mât sont en cours de collage. Celui du milieu est creux afin d'alléger l'ensemble.

Retournement de la coque. Cette image est légèrement déformée par l'optique de l'appareil photo, et elle exagère la largeur au tableau, mais celle-ci est conséquente en réalité : le bau maximum ne perd pas grand-chose au tableau.

En effet, le carton "bourre" et résiste de toutes ses petites forces pathétiques... Ici je viens de finir par arracher le premier morceau, et il est clair qu'il n'a pas été désintégré par la scie comme prévu !

Mais quand le vin est tiré, il faut bien le boire... Il est trop tard pour remplacer le carton récalcitrant par un autre intercalaire plus arrangeant.

J'arrive au bout de la coupe, ça commence à aller mieux. Je n'ai en effet encore jamais accompli, dans ma courte carrière de construction navale, quoi que ce soit d'aussi horrible que de couper en deux un bateau neuf...

Et voici le collage du skeg. Je ferai des joints-congés plus conséquents lors d'une seconde passe. On aperçoit à l'arrière-plan à gauche la partie avant.

En parallèle, j'ai dégrossi la forme du mât en affinant les extrémités (surtout le haut, bien sûr), il va falloir maintenant passer au rabotage. Les quatre tasseaux près du mât vont faire, respectivement, la bôme et la vergue.

Image vespérale des deux morceaux de PassageMaker. On se prend à rêver que tel le carreau cassé de "L'Ecume des Jours", elles se mettent à repousser pour faire deux bateaux...

Je fixe une vis inox aux quatre coins de la découpe, afin de tenir les listons par l'intérieur. En effet, le contreplaqué commençait à se délaminer à l'angle arrière de la partie avant, sous l'effort d'arrachement des listons cintrés. Les vis seront cachées par la tranche des renforts des boulons du haut, dont on aperçoit un exemplaire qui sera très bientôt collé.

Masquage de la marotte en vue de la première couche de peinture. Je vais laisser la marotte, le tableau et l'essentiel des carreaux vernis, sauf leurs extrémités, finies en arc de cercle et peintes.

Ca y est, première couche de noir "Jet Black". J'avoue que je suis fort curieux du résultat. Avec la voile au tiers rouge cachou, voilà un bateau qui sera à dominante sombre...

Je viens d'appliquer la seconde couche, ça commence à briller. Je peins à la brosse car je ne maîtrise pas encore le "pétard", mais je m'arrache les cheveux devant la quantité de poussière qui se dépose sur mon ouvrage...

J'ai commencé à raboter le mât : de la section section carrée de départ, on est passé à un octogone (approximatif).

Et voici des nouvelles images de Charly, qui achève la construction d'un Matunuk Surf Kayak à Douarnenez.

Voici le gabarit fabriqué en plexy par Charly pour le perçage des deux extrémités du trou.

Pile-poil, il n'y a plus qu'a percer avec un gros forêt plat, puis réunir ls deux trous à la scie sauteuse.

Et les quatre dernières photos nous arrivent de Genest, qui construit un Shearwater 16 tout près du Tréport, en Seine Maritime.

Genest vient de couler le "massif d'étambot" : on remplit successivement d'époxy chargée les deux extrémités du kayak sur 12 à 15 cm. Les quelques dizaines de poids en plus sont un bon investissement : cela renforce considérablement les pointes du kayak, qui sont les endroits qui prennent le plus de chocs.

Je suis plein d'admiration devant la patience que Genest a déployé pour tailler ces étais sur mesure afin d'appuyer sur les blocs collés sous les bords de ses trappes. Ces blocs serviront à tenir les extrémités des tendeurs du système invisible de fermeture des trappes.