Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

09/06/17
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Je profite du beau soleil de cette fin de semaine pour faire des photos de mes bateaux en dimanche (une couche d'époxy fraîche, ça vaut bien un costume du dimanche !)

 

Le Doris 12 montre bien ici son petit tableau arrière en "pierre tombale" (tombstone en anglais) et ses flancs arrondis de type swampscott.

  La sole est plate comme... euh, une limande ! Ou plutôt, elle est rigoureusement horizontale, aucun cintrage n'est appliqué. Du coup le bas du tableau sera normalement immergé de quelques centimètres en navigation.
         
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Et voici maintenant le Youyou, également revêtu d'une toute nouvelle couche d'époxy sur l'extérieur.

 

Je vais encore passer une dernière couche d'époxy sur l'ensemble de l'intérieur de la coque.

 

On voit ici l'emplacement de la trappe à joint torique du compartiment arrière, sous le siège, ainsi que les poignées de part et d'autre en haut du tableau qui donnent une bonne prise pour porter le Youyou (à l'avant, on passe la main dans la guirlande).

         
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Une dernière vue de 3/4 arrière qui montre bien l'importante largeur de cette petite annexe. J'ai hâte de voir ce qu'elle donne à l'aviron !

  Les éléments du pied de mât sont posés sur une des deux "joues" du puits de dérive, ainsi que les "jambes" de celui-ci. La dérive sera légèrement inclinée vers l'arrière.  

J'ai collé les jambes et très grassement enduit la face intérieure de la joue à l'aide d'époxy légèrement chargée, car l'intérieur du puits de dérive ne sera jamais peint, mais il sera soumis aux frictions lors de la manoeuvre de la dérive.

       
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J'ai également collé ensemble les éléments du pied de mât. J'ai mis une plaque qui viendra doubler la sole afin d'éviter de l'endommager avec le talon du mât en cas de fausse manoeuvre.

  Et voilà le pied de mât fini, prêt à poser (pour la photo, je l'ai posé sur le banc milieu du Youyou).  

J'ai "tartiné" la face intérieure de l'autre joue du puits de dérive et je colle le sandwich...

       
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A gauche, le pied de mât que nous connaissons déjà, et à droite voici l'étambrai que je vais coller sous le siège avant, en porte à faux sur la cloison. Les trois trous autour du passage du mât serviront à frapper des manoeuvres, et tous les autres servent à la fois à améliorer le collage en augmentant la surface d'échange et à alléger la pièce, car elle est taillée dans du CP makoré de 12 mm très costaud mais lourd.

  Non, je n'ai pas décidé de saborder prématurément le Doris 12... mais je fais le trou pour poser un nable qui servira à vider rapidement le bateau quand on le sortira de l'eau (ou plus prosaiquement s'il reste sur sa remorque sous la pluie).  

Justice est faite !

       
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J'ai monté les ferrures du gouvernail et pratiqué une lumière dans le tableau pour faire passer la barre, qui s'emmanchera à travers la tête du gouvernail. Cela me permet de réduire la hauteur du gouvernail et gagner ainsi un peu de poids.

  Cette vue de profil permet de se rendre compte de la profondeur du gouvernail par rapport à la sole : il dépasse de 20 cm. Je vais ajouter un petit aileron au pied du tableau arrière, d'une profondeur de 10 cm. Du coup le gouvernail ne dépassera plus que de 10 cm. Je verrai lors des essais si c'est pratiquable ainsi ou s'il faut réduire la profondeur du gouvernail (et ajouter une plaque d'extrémité !)  

Ce sont le mât et la voile de la Prame d'Eastport que je vais finalement utiliser, et pas ceux du Skerry, car il ne s'agit pas de faire du Doris 12 un fin voilier : c'est un bateau d'aviron et le gréement est un appoint. Je veux qu'il tienne facilement à bord sans rendre impossible la pratique de l'aviron, gréement rentré.

       
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J'ai masqué (rappelez vous Zorro !) pour appliquer l'antidérapant sur la sole et les galbords. Pourquoi les galbords ? Pas pour encourager les passagers à marcher si loin du milieu du bateau et risquer ainsi de le faire chavirer, mais pour s'appuyer les pieds sans glisser quand on fait de la voile, car on est alors assis au fond, dans une position qu'il faut avoir essayée pour comprendre combien elle est confortable...

  Gros plan sur l'antidérapant au pied de la membrure centrale : ce sont tout simplement des microsphères de verre saupoudrées artistiquement sur une couche d'époxy fraîche. Les microsphères s'accrochent sur l'époxy, je passe un bon coup de brosse pour détacher celles qui ne tiennent pas, un coup d'aspirateur et je finis par une nouvelle couche d'époxy pour bien fixer les microsphères et réduire un peu leur "agressivité". L'intérêt des microsphères est qu'elles restent transparentes et on voit donc encore le bois dessous.  

Je colle un petit tasseau en haut du puits de dérive pour le renforcer à cet endroit exposé aux mauvais coups. Prochaine étape pour lui : installation dans la coque.

       
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Ce combat de crabes est en fait constitué des deux réglettes de fixation du cale-pieds. En effet, si l'on veut pouvoir "tirer sur le bois mort" avec un minimum de puissance, il faut pouvoir appuyer ses pieds. Je dois encore dessiner le cale-pieds mobile qui viendra se bloquer dans les réglettes.

  Voici l'arrière du Doris 12, le contour des réglettes est marqué au crayon, là où je vais les coller. Les zones les plus brillantes sont celles où j'ai fait de l'antidérapant.  

On dirait que le Youyou a la narine morveuse... Il s'agit en fait des bouchons qui vont cacher les trous des vis de fixation de l'avant des listons. Je l'es rentrés en force, mais comme il me restait un fond d'époxy, j'en ai profité pour les coller.

       
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Collage de l'étambrai sur la face inférieure du dessus du compartiment avant. L'époxy remonte comme prévu par les trous d'allègement... et j'en ai ajouté un peu dans les trous du milieu.

  Les cinq photos suivantes m'ont été envoyées par Pierre, qui a construit cet hiver sa Prame d'Eastport, qu'il a baptisée "P'tit Piejo". Voilà enfin venu le moment des essais en Baie de Somme.  

La marée a l'air assez basse et Pierre a du descendre assez loin pour atteindre l'eau.

       
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Premier essai avec un "mouchoir de poche" : un petit foc de dériveur, sous la surveillance inopinée d'un hélicoptère de la Protection Civile. Les fonds sont si plats en Baie de Somme que la marée remonte vite et il n'est pas rare que des pêcheurs à pied se fassent pièger et doivent être hélitreuillés.

  Pierre passe aux choses sérieuses : voici une voile au tiers de belle surface !  

Pierre a pris un ris pour réduire la surface de sa voile. Il ne devrait pas rester sur le banc arrière, la Prame d'Eastport n'est visiblement pas dans son assiette !

       
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Et voilà Pierre qui revient au bord, carton plein pour "P'tit Piejo" !

  Les cinq dernières photos nous arrivent de Douarnenez, où Charly construit un Matunuck Surf Kayak sur plans. Il s'agit ici de l'extrémité avant du panneau de fond central, avec son double joint-puzzle. Charly nous écrit : "C'est le joint puzzle le plus dificile à réaliser car il faut conserver en plus l'axe de symétrie tout en ponçant les piéces."
 

Jolie photo de l'ensemble des pièces de pontage. Charly nous écrit : "Voici tout le pont au sol, pas mal de boulot. en fin de compte le traçage, les découpes et le biseautage de toutes les pieces pont et coque ont pris environ 40 heures de travail."

 

       
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Voici le collage du double joint-puzzle du panneau de fond central. Les élastiques empêchent que les panneaux latéraux ne s'écartent trop, car les joints de l'arrière sont également en cours de collage..

  Et voici ce que ça donne après collage : à l'avant...  

Et à l'arrière. Le Matunutuck est très plat en dessous, en particulier à l'arrière, afin de partir facilement au surf dans les vagues.

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