| 09/04/15 |
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Premières photos de mon nouvel atelier à Clairoix : tout est entassé, j'ai encore beaucoup de rangement et d'aménagements à faire. Sur la remorque, mon Jimmy Skiff attend l'occasion d'un vrai essai en mer... |
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Près d'une semaine après mon arrivée au nouveau local, je recommence enfin à travailler. J'avais mal préparé le déménagement, et j'ai donc passé beaucoup de temps à trier et ranger dans le nouveau local. |
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Je fais la stratification sur l'intérieur du Wherry d'Annapolis. Ici, je viens de verser un peu de résine époxy sur le tissu, et je vais ensuite l'étaler et la faire pénétrer à la raclette. |
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La stratification est presque terminée : il ne me reste plus à imprégner que le compartiment avant et finir le compartiment adjacent. |
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Je n'aurai plus ensuite qu'à couper l'excédent de tissu au-delà des quatre bordés de fond. Comme à chaque fois, je jubile de voir le tissu de verre devenir transparent dès qu'il est bien imprégné d'époxy. |
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Et voilà, j'ai coupé le tissu dans le joint entre les bordés 2 et 3, et au pied des membrures et des cloisons. |
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Voici un gros plan de la stratification au niveau du joint digital de l'arrière. On voit encore très bien la trame du tissu de verre, mais elle disparaitra quand j'aurai ajouté une couche ou deux d'époxy. Le point est un trou de suture bouché. On ne voit pas son jumeau qui est sous le joint entre les bordés. |
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J'ai passé un petit coup de ponçage pour donner une accroche à la couche d'époxy suivante : rappelez vous ce qui m'était arrivé avec le Wherry précédent en février dernier. |
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J'ai masqué pour l'antidérapant : je vais passer une nouvelle couche d'époxy sur laquelle je vais saupoudrer des micro sphères de verre à l'intérieur des zones ainsi délimitées. |
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Si vous avez un coup de solitude, mélangez de l'époxy : ça ne rate jamais, j'ai un coup de fil dès que je commence à touiller la résine et le durcisseur... |
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Et voilà le travail ! Après une intéressante conversation téléphonique, j'ai donc fait mon antidérapant comme décrit plus haut. Il ne reste plus qu'à enlever le ruban adhésif avant que l'époxy commence à prendre. |
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J'ai utilisé un petit reste d'époxy pour coller les "bouchons" qui couvrent les trous des vis qui tiennent les extrémités des listons. |
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Voici les outils que j'utilise pour les bouchons : une mèche "trois pointes" à bois et une fraise à bouchons de même diamètre. Je suis équipé pour en faire de 6 à 14 mm. |
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Je me suis aussi remis au travail sur le Youyou : je viens d'enlever toutes les sutures en fil de cuivre. Je vais ensuite imprégner l'intérieur à l'époxy avant de faire les joints et boucher les trous des sutures. |
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Pierre nous envoie une image de sa Prame d'Eastport : peinture finie, reste à finaliser le gréement. |
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| Les neuf photos suivantes nous arrivent de Christophe, qui vient de lancer le Shearwater 16 qu'il a construit sur plans à Ploumanach (Côtes d'Armor). Ici, le pontage arrière (avec le tablier d'hiloire et ses deux cale-genoux), le pontage avant et l'un des deux éléments latéraux de pontage, sont posés sur une feuille de plans échelle 1. |
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La coque assemblée attend son pontage. Les cloisons des extrémités sont temporaires. Au premier plan, c'est la poupe du kayak. |
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Voici le pontage posé sur la coque, avant collage. J'admire la précision de la découpe des pièces de Christophe. |
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| Collage du pontage sur la coque. On voit facilement les endroits qui ont demandé à être "persuadés" par Christophe : c'est ceux où il y a plus de ruban adhésif. |
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Imprégnation du pontage à l'époxy : la résine "mouille" le bois qui contraste vigoureusement avec le bois "sec". |
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Et voilà le moment du lancement . Christophe a choisi de peindre intégralement son Shearwater, tout comme Franck pour sa prame. |
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| Christophe monte à bord, on distingue la "jupe" accrochée à sa taille, prête à agraffer sur l'hiloire. Son rôle est d'occulter l'ouverture du cockpit afin de le rendre étanche aux embruns. |
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Christophe accroche le rebord de sa "jupe" sous le haut de l'hiloire. Je comprends mieux son choix de peindre l'ensemble de la coque : la teinte unie souligne les facettes de la coque et du pontage. |
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Et voilà ! C'est le moment où les dividendes de l'investissement qu'est la construction d'un bateau commencent à rentrer... |
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| Et voici nos images hebdomadaires du Skerry de Ludo : lui aussi commence enfin à profiter des heures passées à découper, coller, stratifier, et surtout poncer... Ce sont enfin les premiers essais sous voile, toujours sur la Marne, autour de l'Ile des Loups à Nogent. |
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Le temps est un tout petit peu trop calme pour des essais sous voile, surtout quand il faut remonter le courant ! |
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Très jolie photo, superbe composition de feuilles fraîchement écloses pour encadrer cette Anouk toute nouvelle qui passe doucement au fil de l'eau... |
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| Ludo a choisi une voile au tiers pour son Skerry, au lieu de la voile à livarde du gréement standard. Elles ont toutes deux les mêmes avantages : espars courts pour une surface de voilure maximum et excellent rendement. |
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Deux adultes et deux enfants trouvent visiblement leur aise à bord... |
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Et voilà le moment de refermer le rideau sur ces magnifiques images, et Anouk se cache derrière ces branches de saule. |
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