| 09/03/05 |
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Je continue la construction du Wherry d'Annapolis. Je l'ai juché en hauteur pour faire les joints-congés sous les bancs. La sangle assure le Wherry au cas où je bousculerais mon fragile échaffaudage. |
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Vue de dessous, prise au flash. Les quatre pinces tiennent les sabots de dame de nage que je viens de coller. Ce wherry sera en effet équipé aussi bien pour la nage fixe en double, que pour la nage sur portant à siège coulissant. |
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Je me prépare à stratifier l'extérieur des galbords. |
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Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
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J'ai du travailler très vite à cause d'un créneau prévu un peu court, et je ne me suis pas arrêté pour faire de photos intermédiaires. Là tout est fini : le tissu est imprégné, l'excédent est coupé au cutter dans le joint du contre-galbord, et à table (oui, mais maintenant c'est quand-même froid !) |
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Je viens de passer une couche d'époxy sur toute la coque : aussi bien sur la stratification, pour "noyer la trame" du tissu de verre, que sur le contreplaqué des autres bordés, qui était encore "nu". |
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Par demande populaire, voici un gros plan sur le collage du joint digital de l'un des bordés : comme discuté la semaine dernière, la seule façon d'appliquer assez de pression sur ces collages est de visser un tasseau en travers. |
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Je sors la coque toute brillante d'époxy pour la poncer en plein air. J'ai toujours un petit regret de ne pas vernir intégralement pour laisser le bois visible au maximum, mais l'effet est finalement assez décevant. C'est beaucoup plus joli quand il y a de la peinture pour contraster avec le bois verni. |
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Et une autre photo, avant de ternir et blanchir tout ça au papier de verre... Je me répète mais il y a des moments où il me semble bien que la construction de bateaux consiste essentiellement à appliquer des produits (chers) sur le bois et à les enveler péniblement... |
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Et voilà, encore un ponçage fini ! La stratification des galbords remonte jusqu'en haut de l'étrave. J'ai du couper une "pince" dans la zone du brion de part et d'autre car malgré toute sa bonne volonté, le tissu "baillait" un peu. |
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| Je me prépare à coller le skeg : la bande adhésive est le meilleur moyen de le presser en place tout en contrôlant qu'il est dans l'axe et vertical. On peut coller et décoller la bande adhésive tant que tout n'est pas parfait. Je ne mettrai l'époxy des joints-congés que quand je serai totalement satisfait des réglages. |
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Voilà le skeg en cours de collage. J'ai fait un premier joint-congé approximatif autour de la bande adhésive, et je ferai un second passage en surépaisseur, puis j'ajouterai des renforts en bande de tissu de verre de part en d'autre. |
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J'ai cloué (pointes en laiton) et collé la "semelle à vers" (traduction du terme anglais "wormshoe") en acajou sous le skeg, et j'ai repassé une couche sur les joints-congés de part et d'autre. Après durcissement de l'époxy, j'ai coupé la semelle et poncé le tout : prêt pour la stratification du skeg. |
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| J'ai stratifié l'intégralité du skeg et tout l'arrière des galbords au lieu de me limiter à "armer" le joint-congé, car je trouve ce skeg un peu fin (CP 9 mm). De plus, cela permet de cacher toutes les lisières sauf celle de l'avant, à 45°. |
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Il fait 4°C dans mon hangar, ça doit être le réchauffement climatique ! Du coup j'embauche mes deux radiateurs soufflants et le thermomètre dit 22°C. |
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Je continue à démarrer le second Wherry : voici un joint digital après collage : en haut avant ponçage, en bas après. On voit aussi très bien les feuillures du système Lapstitch™ qui permettent aux bordés de se bloquer les uns sur les autres, grâce aux sutures en fil de cuivre. |
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| Voici la Prame d'Eastport de Pierre en peinture. |
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Pierre m'envoie cette photo d'une sélection de modèles de sa construction : La bleue est une "gazelle des sables" (d'Olonne) de 1909 (longueur au pont 14 m). Il était armé, suivant les saisons, en thoniers, sardinier, chalutier. La maquette est au 1/15 éme. La verte avec sa croix de malte sur la voile est un trabocolo de transport de marchandises des années 1930, longueur 20,50 m, de la lagune de Venise. La maquette est au 1/30 éme. La jaune est le dernier bateau de Surcouf, "Le Renard"de Saint-Malo, longueur au pont 19 m. Armé à la course contre les anglais. |
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Un petit bol d'air en Vendée, où Denis médite sur les patins de sole qui ne sont pas prévus dans le kit du Skerry, mais sont une excellente protection de la peinture du dessous de la coque. |
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| Le Skerry à l'endroit, les listons en cours de collage. La platine visible sur le haut de l'étambot est un "truc" de Denis qui sert à verrouiller les extrémités des listons. |
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Denis n'est pas solitaire pour construire son Skerry. Ici, son fils Vincent est occupé à finir les bords de la fente du haut du puits de dérive. |
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Vincent est en train de se dire que ça commence à sentir la mise en peinture... |
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| Voici un autre Skerry familier, celui de Ludo. Ludo a acheté une superbe voile au tiers en Dacron crème. Sur cette image, il a pris un ris pour voir la surface restante. |
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Ludo a fini de construire son gouvernail. Au lieu du montage avec guignol et stick, Ludo a préféré une barre franche, sur laquelle il va encore ajouter un stick. |
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Le safran relevé, on peut encore diriger le Skerry car le gouvernail est immergé jusqu'au pivot du safran. |
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