| 08/07/02 |
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Suite de la construction de la Yole de Chester.
J'ai gratté et poncé les listons, il n'y a plus qu'à arrondir leur angle supérieur. Normalement, je le fais à la défonceuse, mais suite à un incident sur le liston du Skerry, je vais le faire au rabot et au papier de verre... |
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J'utilise ma chèvre pour jucher la coque en hauteur afin de faire les joints-congés de l'angle du haut des cloisons et du dessous des sièges/pontages. C'est un vrai plaisir quand la coque est ainsi, avec le travail à hauteur de regard. Tenter de le faire quand la coque est à l'endroit est quasi-impossible : on doit se plier en U et travailler tête en bas en tentant de se baisser suffisamment pour voir quelque chose.... |
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Je retourne la coque pour repasser une couche sur les joints de la périphérie des sièges/pontages. J'en profite pour faire cette photo qui montre bien la délicatesse des lignes de la yole. |
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Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
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Retour à l'envers pour remplir les joints en prévision, notamment, de la stratification. J'ai prévu de stratifier l'extérieur des quatre bordés de fond au lieu des seuls deux du milieu comme préconisé par le manuel. Le léger surpoids est largement compensé par le gain de rigidité et de résistance du dessous de la coque. |
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C'est qu'il est assez délicat de stratifier par dessus une jonction de clins, à cause des forts angles qui sont souvent la cause de bulles car le tissu ne se plie pas assez. Si les joints sont bien remplis, on arrive à adoucir suffisamment les angles pour que la stratification soit jouable. |
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Et voilà, le tissu de verre couvre les quatre bordés de fond, plus la partie arrière des bordés 3, un peu fragiles à cause du pincement du bas de l'élégant tableau et du bras de levier du skeg, pas encore installé. |
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| Habile transition pour annoncer le collage du skeg, tenu en place par cet appareillage complexe : 3 bouts de ruban adhésif, en attendant que l'époxy durcisse ! Attention à l'équerrage quand-même. Je dois encore stratifier une bande de tissu de verre pour renforcer le collage de l'aileron de part et d'autre. |
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Voilà encore une couche d'imprégnation sur l'extérieur. J'ai cloué/collé la "semelle à vers" (wormshoe en anglais, semelle de quille en français) sur l'aileron, il reste à recouper le bout. |
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La couche d'époxy a été poncée, et une seconde couche complète la protection de l'aileron et remplit la trame des renforts de tissu de verre qui sont maintenant difficilement visibles. |
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| La chèvre vient m'aider à retourner la coque encore une fois afin de coller les sabots de supports de dames de nage. J'en profite pour peser la coque : 38.5 kg, pile-poil sur les 40 kg prévus quand j'aurai ajouté les 6 supports de dames de nage (mais quel est le poids de la peinture et du vernis, une fois les solvants évaporés ?) |
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Je veux reposer la coque à l'envers en vue de la peinture sur l'extérieur, mais le retournement est un peu délicat, du fait du collage en cours des sabots. |
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Le tableau arrière sera verni, sauf la bordure, délimitée par le ruban adhésif, qui sera peinte afin de couvrir la tranche des bordés, pas très esthétique. Demain, je commence à peindre, et il est temps car la yole part pour Brest dans une semaine ! |
