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Construction d'un kayak Chesapeake

Photos et schémas extraits du Manuel de Construction livré avec les plans et les kits.
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Ce schéma représente le contenu du kit des Chesapeake "K1" : 14, 16, 16LT, 17, 17LT, 18, 18LT.

 

Vue éclatée d'un Chesapeake K1.
Tous modèles confondus, près de 10 000 kayaks Chesapeake ont été construits dans le monde entier. Inutile de dire que le kit et la méthode de construction sont assez au point.

 

Ce schéma représente le contenu du kit des Chesapeake Double et Triple.

         
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Le pontage des Chesapeake K1 est supporté en trois points, outre les serres : cloison avant (entre le coqueron avant et le cockpit), barrot de l'avant du cockpit, cloison arrière du cockpit.

 

Vue d'ensemble du Chesapeake K1.

 

Vue de la structure du Chesapeake près d'une cloison : on voit les sutures du "cousu-collé" et les joints-congés entre les panneaux de coque, ainsi que ceux qui ancrent la cloison sur les bordés. La jonction entre la coque et le pontage est faite par collage/clouage sur les serres.

         
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Schéma de stratification au niveau du cockpit : l'intérieur de celui-ci est couvert d'un tissu sur l'ensemble de sa surface, alors qu'à l'intérieur des compartiments avant et arrière, les joints sont seulement couverts d'une bande bidirectionnelle. Sur l'extérieur, un premier tissu modérément lourd est utilisé sur la coque et un tissu léger vient couvrit le pontage avec un recouvrement sur le tissu des bordés.

 

Un kit de Chesapeake 16 fraîchement déballé. On reconnait les deux parties du pontage sous la table, et plein de pièces diverses dessus...

 

Ponçage des scarfs de jonction des bordés. La longueur des feuilles de contreplaqué est de 2.44 m : il faut donc juxtaposer deux, voire trois segments pour obtenir la longueur requise par les kayaks Chesapeake (jusqu'à 6.40 m pour les Chesapeake Double !)

         
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Collage de la serre bauquière sur les panneaux latéraux (ils sont dos à dos, et les deux serres sont collées en une seule opération). Les serres sont collées en saillie sur le haut des bordés afin de tenir compte du rabotage à faire pour leur donner l'angle requis par le bouge du pontage.

  Les deux panneaux latéraux sont joints à l'étrave et à l'étambot, posés à l'envers sur les tréteaux, et les panneaux de fond, suturés sur la ligne de quille, sont posés dessus afin d'être suturés le long du bouchain.  

Voilà la coque totalement suturée. La ligne tracée au crayon permet de positioner les sutures à un écartement constant par rapport au bord des panneaux. Les sutures sont des segments de fil de cuivre, fourni avec les kits.

         
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Autre vue de la coque suturée. C'est la poupe qui est au premier plan, et la ligne verticale décalée est un scarf. On en distingue un second vers le milieu du bateau. On différencie facilement la proue de la poupe grâce à l'élancement de l'étrave.

 

La coque suturée a été retournée et "suspendue" afin de "l'aligner" : il s'agit de s'assurer que la coque n'est pas voilée.

 

Ce schéma montre comment s'assurer que la coque n'est pas voilée. L'absence de chantier ou de mannequin de construction dans la technique du cousu-collé impose cette opération, car la coque laissée à elle-même ne sera pas nécessairement orthogonale.

         
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Gros plan sur l'étambot : les serres bauquières ne vont pas jusqu'au bout des panneaux afin de simplifier l'assemblage : il faudrait couper un angle très aigu afin qu'elles se juxtaposent correctement.

 

Au lieu de cela, c'est un "massif d'époxy" qui assurera la solidité des extrémités : on va remplir celles-ci de résine à ras-bord afin de "blinder" l'étrave et l'étambot. Cette opération sera encore plus profitablement réalisée après pontage de la coque, en coulant tour à tour par les trappes avant et arrière dans le kayak calé à la verticale, afin d'associer le pontage à ce collage massif. Les quelques grammes de poids ajoutés sont largement justifiés par la solidité gagnée.

 

Réalisation du joint-congé de la ligne de quille dans le compartiment central. La cloison très arrondie sur le dessus est celle de l'avant : le fort bouge du pontage assure l'évacuation rapide de l'eau sur les cotés et donne du volume à la partie avant et de la hauteur aux pieds.

         
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La coque reste suspendue pendant la prise des joints-congés qui vont figer sa forme.

 

Ce schéma montre comment positionner les angles des panneaux de coque. Un léger biseau à 45° à mi-bois de l'intérieur de l'angle (absent de ce schéma) facilite la juxtaposition des angles des panneaux. L'angle ouvert des joints sur l'extérieur sera rempli à l'époxy chargée.

 

Vue de l'intérieur de la coque : on ne le distingue pas trop sur cette image, mais l'intérieur du cockpit a déjà été stratifié. Dans les compartiments avant et arrière, les joints-congés sont "armés" d'une bande de tissu de verre et le contreplaqué est "glacé" à l'époxy (2 couches).

         
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La coque est retournée et poncée en vue de la stratification de l'extérieur. L'angle des bouchains est adouci afin de permettre au tissu de verre de passer l'angle et éviter de faire des bulles. (Avez-vous de beaux gants comme ceux-ci ?)

 

Le tissu de verre est drapé et lissé sur la coque.

 

Et la résine époxy est répandue sur le tissu. Elle est répartie sur la surface à l'aide de la "squeegee", la petite raclette jaune visible dans la main droite de l'opérateur.

         
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Suite de l'opération de stratification de l'extérieur de la coque.

 

Lorsque la résine a durci, le tissu excédentaire est coupé au droit du haut des panneaux latéraux.

 

La coque stratifiée, prête à retourner pour travailler sur le pontage.

         
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La coque est remise à l'endroit afin de raboter le dessus des serres selon l'arc que formera le pontage. La pièce de CP posée au premier plan est le guide de rabotage de la section avant, avec un rayon très marqué, et l'opérateur semble étudier celui de l'arrière, de rayon nettement plus doux. La transition entre les deux arcs est faite sur la longueur de la future hiloire.

 

Rabotage de la serre bauquière sur la section avant du kayak. L'opérateur tient son guide de rabotage dans la main gauche. Il le pose de temps en temps en travers du kayak pour vérifier le profil du haut des serres. Si le rabot à main vous fait peur, cette opération peut être accomplie à la ponceuse à bande, mais c'est dommage : c'est bien plus facile et satisfaisant avec un rabot.

 

La coque est prête à ponter. On aperçoit le barrot correspondant à l'avant de l'hiloire. On voit clairement la différence de profil du futur pontage entre la partie avant, très arrondie, et la partie arrière, presque plane.

         
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Mise en place du pontage grâce, notamment, à des sangles à boucle autoserrante. Le pontage est "taillé grand" pour tenir compte des légères variations de courbure inhérentes à la construction en cousu-collé.

 

Le pontage est monté en deux éléments avec un joint sur les cotés de l'ouverture du cockpit.

  Ce trusquin simplissime découpé dans un bout de CP permet de tracer le contour exact du bord du pontage, afin de couper l'excédent au ras du bordé. Le bouge du pont est exagéré sur ce schéma.
         
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Et voilà notre Chesapeake ponté. On voit clairement la tête des clous de cuivre qui tiennent le pontage sur les serres pendant la prise de l'époxy. Ceux qui vernissent le pontage et peignent la coque de leur kayak font souvent un liseré sur le pourtour du pontage afin de dissimuler la tête des clous.

 

Grâce à la ligne médiane tracée au cordeau, le gabarit de trappe, qui aurait du être tracé sur un carton ou une chute de CP, est aligné sur le pontage en vue de la découpe de la trappe arrière. Je ne pense jamais à mettre mon crayon sur mon oreille, et pourtant je trouve ça très seyant...

 

Schéma de construction de l'hiloire, en 5 éléments. Les renflements de part et d'autre permettent de se caler les genoux pour l'esquimautage, notamment.

         
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Voilà l'hiloire en place après ponçage.

 

Schéma de montage du dosseret réglable. On voit aussi le cale-hanche tribord (le trapèze en CP, qui sera habillé d'une petite épaisseur de mousse) et le siège en mousse. Il existe en option un siège "tracteur" moulé incluant les cale-hanche (ou cale-hanches, au pluriel ?)

 

Détails sur les trappes et le gréement de pont. Les trous des vis de fixation sont d'abord percés trop grands, bouchés à l'époxy chargée, puis repercés pour les vis : ainsi le bord du CP n'est pas exposé à l'humidité. Tous ces schémas viennent du manuel de construction très détaillé livré avec les plans et les kits.

         
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Et voilà le résultat, ça a un peu plus de "gueule" qu'un truc rotomoulé, quand-même ! On voit le siège "tracteur" dans ce Chesapeake peint.   On peut aussi le vernir en entier.   Juste une petite dernière pour la route ! (Chesapeake 16 LT)
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